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jeudi 30 septembre 2010

أمريكا طلبت من الجزائر مساعدتها في تحرير الرهائن مقابل دعم القضية الصحراوية

    





كشف سفير الجزائر الأسبق في واشنطن، رضا مالك، أن الولايات المتحدة الأمريكية، طلبت الجزائر مساعدتها في حل قضية الرهائن الأمريكيين الذين اختطفوا في إيران بعد قيام الثورة الإسلامية في سنة 1979، مقابل التزام واشنطن بدعم القضية الصحراوية
  • وذكر رضا مالك في منتدى الشروق أنه عندما كان سفيرا للجزائر بالولايات المتحدة الأمريكية مطلع الثمانينيات، طلب منه الرئيس الأمريكي الأسبق جيمي كارتر، أن تلعب الجزائر دور الوسيط في تحرير الدبلوماسيين الأمريكيين الـ52 الذين اختطفهم الطلبة الإيرانيون
  • وقال المتحدث: "طلب مني كارتر وساطة الجزائر"، فرددت عليه قائلا: "سنفكر في الموضوع، غير أن كارتر عاود الطلب قائلا:  "ساعدونا في حل هذه القضية ونعدكم بالوقوف إلى جانب جبهة البوليزاريو في نزاعها مع المملكة المغربية
  • وأضاف عضو المجلس الأعلى سابقا، أن القائم بالأعمال في سفارة إيران بالولايات المتحدة كان يعاني من عزلة كبيرة بعد نجاح الثورة الإيرانية، بينما كان الآلاف من الطلبة الإيرانيين يعيشون ظروفا صعبة بسبب الوضع الجديد، وهو ما دفع بالجزائر إلى فتح ملحق بسفارتها بواشنطن،  بهدف  حل  مشاكل  الرعايا  الإيرانيين،  وخاصة  بعد  إقدام  السلطات  الأمريكية  على غلق السفارة  الإيرانية
  • وتابع رضا مالك أنه تقابل مع رئيس الجمهورية الإيرانية محمد علي رجائي وعرض عليه الوساطة من أجل حل قضية الرهائن، غير أن المسؤول الإيراني رفض العرض في بداية الأمر، واصفا أمريكا بالشيطان الأكبر، وطلب منه بالمقابل الحديث عن الثورة الجزائرية غير أن نصائح الدبلوماسي  الجزائري  في  إقناع  إيران  بعدم  الانغلاق  على  العالم  واحترام  الرأي  الدولي نجحت  في  ثنيه  عن  موقفه،  حيث  وعده  بالاتصال  بطهران 
  • وفي اليوم الموالي اتصل رجائي برضا مالك وأخبره بأنه تلقى إشارات إيجابية من طهران تفيد بأنها مستعدة للتعاطي مع الوساطة الجزائرية التي نجحت في قيادة المفاوضات إلى هدفها المرجو وهو تحرير الرهائن الأمريكيين، مشيرا إلى أنه لولا احترام إيران للثورة الجزائرية لما نجحت العملية






Réda Malek, ancien ambassadeur d'Algérie à Washington a révélé que les États-Unis d'Amérique avaient demandé l’aide de l'Algérie à résoudre la question des otages américains enlevés en Iran lors de la révolution islamique en 1979 en échange d’un soutien de Washington à la cause sahraouie.

Invité au forum d’Ech Chourouk Réda Malek qui était ambassadeur aux Etats-Unis au début des années quatre-vingt a révélé que l'ancien président américain Jimmy Carter avait souhaité à l’époque que l'Algérie joue le rôle de médiateur dans la libération des 52 diplomates américains enlevés par des étudiants iraniens.

Il a notamment déclaré: « Carter a demandé une médiation Algérie. Je lui ai répondu  que allions réfléchir au sujet mais il revenu à la charge en me disant clairement :« aidez-nous à résoudre ce problème et nous nous engageons à soutenir le Front Polisario dans son différend avec le Royaume du Maroc "

L’ancien membre du HCE était aussi à l’époque chargé d'affaires de l'ambassade d'Iran aux Etats-Unis a évoqué à cette occasion l'isolement qu’il faisait l’objet après le succès de la révolution iranienne. Des milliers d'étudiants iraniens vivaient aussi des moments difficiles  en raison de la nouvelle situation. C’est ce qui a amené l'Algérie à ouvrir une annexe à  son ambassade à Washington   en vue  de résoudre les problèmes des ressortissants iraniens et surtout après que es autorités américaines aient fermés l’ambassade iranienne.
Réda Malek avait alors rencontré le président Iranien Mohamed Ali Rajaï et lui a offert sa médiation pour résoudre la question des otages, mais le responsable iranien a d’emblée rejeté l'offre au début, décrivant l'Amérique comme le Grand Satan préférant parler de la révolution algérienne.  Toutefois, les conseils du diplomate  algérien arriveront  à   convaincre   l'Iran de ne pas s’isoler du monde et de  respecter les   avis de la communauté  internationale.
Le lendemain,  Rajaï a pris contact avec Réda Malek se déclarant prêt à traiter avec une médiation de l'Algérie. Les négociations ont réussi à aboutir au but recherché c'est-à-dire à la libération des otages américains.  Sans le respect de l'Iran pour la révolution algérienne, ce processus aurait, d’après Réda Malek, échoué.


mardi 14 septembre 2010

Le New York Times dénonce le pillage du Sahara Occidental




Dans une tribune du 30 juin dernier consacrée à la colonisation juive des terres palestiniennes, le chroniqueur américain Nicholas D. Kristof du quotidien américain «The New York Times» a estimé que le Maroc occupe illégalement le Sahara Occidental et pille ses ressources naturelles. Dans sa chronique, Nicholas D. Kristof compare  l’occupation marocaine du Sahara Occidental à l’occupation israélienne des terres palestiniennes. 


"Il est juste de reconnaître qu'il y a deux poids deux mesures dans le Moyen-Orient, avec une attention particulière sur les violations israéliennes. Après tout, le plus grand vol de terres arabes dans le Moyen-Orient n'a rien à voir avec les Palestiniens : c’est le vol par le Maroc du Sahara occidental et ses riches ressources au peuple qui vit là-bas."


L’office chérifien des phosphates, un puissant groupe détenu par le roi du Maroc, exploite et exporte les phosphates du Sahara Occidental. Sans parler du pillage des ressources halieutiques de la RASD, pillées par des sociétés de pêche appartenant a des proches du Palais royal marocain et à des officiers supérieurs marocains, en activité dans les zones occupées de la RASD. À cet égard trente-deux parlementaires de la Finlande, de Suède et du Danemark ont demandé aux ministres des Affaires étrangères de leur pays d’empêcher que le renouvellement de l’accord de pêche UE-Maroc, n’inclut plus le Sahara Occidental occupé. 

«Nous exhortons les Gouvernements du Danemark, de la Finlande et de la Suède, à collaborer activement pour éviter une reconduction automatique de l’accord de pêche UE-Maroc, tant que le Sahara Occidental n’est pas  clairement exclu de son application», ont écrit les parlementaires nordiques dans leur lettre, demandant la fin de la pêche de l’UE au large du territoire occupé. «Nous espérons que les Gouvernements suédois, danois et finlandais s’en tiendront à la défense du droit international, comme base pour une action nordique déterminée et constructive pour en faire un accord tout à fait légal. Cela permettrait également de mettre l’UE en phase avec les États-Unis et l’Aele, qui, dans le respect du droit international excluent clairement le Sahara Occidental dans leurs accords avec le Maroc», ont déclaré les parlementaires. 

La Suède, le Danemark et la Finlande, avaient pris très au sérieux cet accord de pêche UE-Maroc pour la période 2007-2011 lors de son débat au Conseil Européen en 2006. La Suède avait voté contre l’accord, indiquant qu’il était en violation du droit international. Le Danemark et la Finlande avaient également émis des préoccupations quant à la légalité de l’accord. La Finlande s’était abstenue lors du vote, en soulignant que le peuple sahraoui devait être consulté. La Commission européenne, a, depuis, ignoré les conditions émises par le gouvernement Finlandais, dans sa déclaration distincte en 2006, a rappelé la lettre. 

Le service juridique du Parlement Européen avait  émis un avis en 2009, selon lequel les conditions pour le respect du droit international n’ont pas été réunies : il n’y a aucune preuve que le peuple sahraoui ait été consulté, ni qu’il ait bénéficié de l’accord. Pendant les trois années de la pêche, la Commission n’a pas été en mesure de présenter un seul élément d’information indiquant le contraire, a souligné la lettre. 

Le représentant Sahraoui, officiellement reconnu par l’ONU, le Front Polisario, et toutes les grandes organisations sahraouies de la société civile ont fait des déclarations claires contre le présent Accord et contre toute nouvelle version qui inclurait leur propre territoire.


http://www.facebook.com/note.php?saved&&note_id=147586601946936&id=149690188376788 http://diasporasaharaui.blogspot.com/2010/09/le-new-york-times-denonce-le-pillage-du.html http://www.nytimes.com/2010/07/01/opinion/01kristof.html?scp=33&sq&st=nyt 

le pillage du phosphate sahraoui par le Maroc

1976 : Soldat marocain et ingénieurs espagnols dans une mine de phosphates à Bou Craa

Saviez-vous que le plus long tapis roulant du monde se trouve au Sahara Occidental ? Des grandes mines de phosphate de Bou Craa, les phosphates du Sahara Occidental sont transportés sur une distance de plus de 100 kilomètres, jusqu'au port d'El Aaiun, la capitale du Sahara occidental. De là, les cargos transportent les phosphates vers divers pays, où ils sont utilisés dans la production d'engrais. L'industrie fournit au Maroc des revenus énormes depuis que l'occupation a commencé. En 1968 il y avait 1600 Sahraouis employés dans l'industrie du phosphate dans ce qui est aujourd'hui le Sahara Occidental occupé. Aujourd'hui, la plupart d'entre eux ont été remplacés par des Marocains qui se sont installés dans le territoire. L'industrie n’emploie maintenant que 200 Sahraouis sur une main-d'oeuvre totale de 1900. Les employés sahraouis souffrent de discrimination par rapport à leurs collègues marocains. Très peu de Sahraouis ont bénéficié d’avancement depuis 1975, la plupart ont été licenciés. Une délégation de l'ONU qui a visité le Sahara espagnol en 1975, dans le cadre de la décolonisation du territoire, a déclaré qu’ " à terme le territoire sera parmi un des plus grands exportateurs de phosphate dans le monde ". Selon son évaluation, le Sahara Occidental libre deviendrait le deuxième plus grand exportateur, seulement dépassé par le Maroc. Cependant, seulement quelques mois plus tard, le Maroc a envahi le Sahara Occidental. Aujourd'hui, la production de phosphate de Bou Craa s'élève à 10 % de la production totale du Maroc. La production annuelle de Bou Craa est autour de 3 millions de tonnes, contribuant sensiblement au revenu national du Maroc. Pendant la guerre entre le Polisario et le Maroc dans les années 80, des dommages ont été infligés aux mines aussi bien qu’au système de tapis roulant. Ceci a causé des interruptions de temps en temps et a poussé le Maroc à construire le « mur marocain » pour empêcher les raids du Polisario. Les environs de Boukraa, faisant partie du désert saharien, sont encerclés de champs de mines. Les attaques sur le système ont fini quand un cessez-le-feu a été convenu en 1991, mais à plusieurs occasions, plus tard, le tapis a été encore soumis au sabotage, comme en septembre 2007. Tapis roulant reliant les mines de Phosphates aux ports sahraouis En 2005 on a appris que le géant norvégien du phosphate Yara importait du phosphate de Bou Craa. Les importations cumulées vers la Norvège se sont élevées à 27.000 tonnes de 1995 à 2005. La compagnie a depuis lors déclaré que "...dans les circonstances actuelles il est préférable de limiter les achats de phosphate provenant du Sahara Occidental ". En 2007, l’armateur norvégien, Arnesen Shipbrokers, a cessé ses transports de phosphate . Le Western Sahara Resource Watch (WSRW) un réseau international d'organismes et de militants qui conduit son action de surveillance continue sur des activités de phosphate du Sahara Occidental, identifiant les compagnies qui sont impliquées dans le transport, le traitement et le marketing des produits qui proviennent des mines de Bou Craa. De nombreuses résolutions de l'ONU soutiennent la conclusion qu'extraire et commercer des phosphates du Sahara Occidental sont contraires au droit international.

Tapis roulant reliant les mines de Phosphates aux ports sahraouis


UTILISATION POLITIQUE DES PHOSPHATES PAR LE MAROC

Le Maroc utilisa souvent l’arme du phosphate pour tenter de « neutraliser » les votes à l’ONU de puissances favorables aux droits des Sahraouis à déterminer leur destin. Hassan II avait annoncé a plusieurs reprises que tout pays reconnaissant la RASD serait privé du phosphate marocain. Ainsi, lors de la visite en Inde du premier ministre marocain, en 2000, Abderrahman el-Youssoufi réussi a faire revenir l’Inde sur sa reconnaissance de la RASD grâce aux accords de fournitures du Phosphate.

Quand l'armée coloniale marocaine bombardait les civils sahraouis au napalm !!

une victime du napalm marocain

Bir-Lahlou. C'est en plein désert, dans la nuit du vendredi au samedi 28 février, que le Front Polisario a proclamé la naissance de la République arabe sahraouie démocratique. La cérémonie s'est déroulée en présence de quelques milliers de Sahraouis et d'une quarantaine de journalistes.Les correspondants de la presse internationale accrédités à Alger, les envoyés spéciaux des journaux français qui ont «couvert » la visite de M. Mitterrand en Algérie et les journalistes algériens avaient été informés vendredi, peu avant midi, qu'un avion spécial « les emmènerait dans le Sud pour un événement important ». Aucune autre explication n'était donnée.

Arrivés à Tindouf vers 18 heures, nous étions conduits peu après au petit hôpital de la ville pour voir une vingtaine de blessés sahraouis qui venaient d'y être transportés. Le spectacle était insoutenable : des petits enfants et des femmes affreusement mutilés et brûlés au napalm. Ici, un enfant de huit ans pleure, le bras amputé ; à côté, un autre, âgé de trois ans, hurle de douleur, la peau brûlée laisse apparaître la boîte crânienne. 

Plus loin, deux femmes… L'une d'elles, l'épaule mise à vif par le napalm trouve la force de raconter ce qui s'est passé : depuis le 22 février, les avions marocains attaquent systématiquement les camps de réfugiés civils dans la région de Guelta Zemmour et Oum Dreiga. Ils commencent par lancer du napalm pour obliger les gens à s'enfuir, puis ils les mitraillent. 

Le médecin-chef de l'hôpital montre les plaies purulentes qui viennent d'être désinfectées et explique : « Cela est dû au fait que les blessés se trouvaient à plus de mille kilomètres d'ici. Ils n'ont pu recevoir les premiers soins avant leur arrivée à Tindouf, trois ou quatre jours après les bombardements ».

À 21 heures, un long convoi de Land-Rover et de Toyota se forme et prend la direction du Sahara occidental. Après avoir roulé pendant plus de deux heures, nous traversons un grand campement et brusquement… quelque trois mille femmes et enfants forment un large cercle autour d'un mât au pied duquel une unité de maquisards présentera les honneurs quand le drapeau du Front Polisario sera hissé. À côté, des tentes d'honneur décorées aux couleurs du Polisario.

À 0 heures, M. Ould Ziou, président du Conseil national provisoire sahraoui, entouré des quarante membres de cette assemblée, et M. Mahjoub Laroussi, Secrétaire général adjoint du Front Polisario, qu'entourent d'autres dirigeants, s'avancent au milieu du cercle pour lire en arabe avec solennité la proclamation d'indépendance. Chaque phrase est ensuite traduite en français et en espagnol. Les femmes lancent des youyous de joie. Tout le monde chante l'hymne sahraoui tandis que des fusées sont lancées dans le ciel en guise de feu d'artifice et que des rafales de mitraillettes sont tirées comme dans les fantasias. Il règne une atmosphère de fête.

M. Sayid El Ouali, Secrétaire général du Front Polisario, regarde la scène, ému et souriant. Il demeure le principal responsable du Front Polisario, M. Laroussi assurant l'intérim quand il se trouve dans la zone de combats.Au cours d'une conférence de presse tenue sous une tente éclairée de quelques lampes tempêtes, M. El Ouali explique : « La décision qui vient d'être prise exprime la volonté de notre peuple et elle est conforme à la Charte de l'ONU, à celle de l'OUA et à celle de la Ligue arabe ». 

Il affirme que le peuple sahraoui s'est autodéterminé dans la guerre. Le fait est que d'après le dernier décompte précis effectué par les membres de la Croix-Rouge qui sont sur place, quarante-cinq mille réfugiés se trouvent actuellement en territoire algérien, et vingt mille autres au Sahara qui, si la situation se détériorait gravement, seraient prêts à franchir la frontière pour se mettre à l'abri des bombardements.

M. El Ouali indique que la jeune république disposera de différentes institutions : un Conseil de la révolution, un Conseil de gouvernement et un Conseil national qui aura des fonctions législatives.

À 3 heures du matin, les femmes et les enfants regagnent leurs tentes. Les maquisards s'enfoncent dans le désert tandis que nous reprenons la direction de Tindouf. La fête aura duré trois heures, la guerre reprend ses droits.

envoyé spécial Paul Balta 
Le Monde, 29 février-1er mars 1976

La marche verte…c’était une idée de Henry Kissinger

Hassan II et son ami Henry Kissinger

La "Marche Verte" que les Marocains ont organisée en 1975 pour envahir les positions espagnoles du Sahara Occidental est considérée dans la propagande alaouite comme une géniale initiative du roi Hassan II, mais cela est faux et cache que c’était une idée de Henry Kissinger, ministre américain des Affaires Etrangères. L’année 1975 avait commencé très mal pour les intérêts nord-américains dans quelques parties du monde et tous les fonctionnaires des États-Unis travaillaient à forfait pour consolider le capitalisme et pour arrêter l’imparable expansion socialiste. Les communistes du Vietnam ont pris Saigón le 30 avril, le Maroc subissait une crise interne qui faisait peur au monarque alaouite même, la révolution portugaise tournait à gauche, le Frelimo a mis un gouvernement au Mozambique et les militaires espagnols de l’UMD faisaient voir à Washington que le Maroc et la Péninsule Ibérique avaient besoin de mesures urgentes. Tous les agents de la CIA que les États-Unis ont retiré du Vietnam se sont mis à renforcer le capitalisme dans d’autres nations et l’Espagne, le Maroc et la droite portugaise ont reçu beaucoup de conseillers et grandes quantités d’argent, d’armes, de munitions, d’outils, d’équipesments électroniques, de matériel industriel, de machines lourdes et véhicules de diverse capacité. Ces experts de la CIA ont vu entre les autorités espagnoles et marocaines des désirs ardentes de richesse et deux grandes faiblesses idéologiques et avec celles-ci et sur celles-ci ils ont imaginé un plan pour que le Sahara Occidental passe au contrôle des Marocains en trompant le referendúm d’autodétermination que l’ONU exigeait. Les États-Unis savaient que l’Union soviétique négligerait d’une manière temporelle quelques zones pour se renforcer en Indochine et après que le président nord-américain, Gerald Ford, visita Madrid le 31 mai, il n’y avait contre lui que le Caudillo de l’Espagne. Franco a dit à Gerald Ford que l’Espagne n’offrait ses positions du Sahara à personne, et beaucoup moins au roi du Maroc, qui commetait de temps en temps des actes criminels contre les soldats espagnols. Kissinger est arrivé alors à la conclusion que Franco gênait les plans des États-Unis et en sachant que les yankees font tout pour obtenir ce qu’ils veulent, ce n’est pas étonnant qu’ils aient quelque chose à voir avec l’aggravation de la santé que le chef a expérimenté les 50 derniers jours de sa vie. Les Nord-Américains ont dessiné cette marche de Marocains entre Juin et Juillet 1975, puisque dans ses papiers secrets il apparaît avec le nom de marche blanche, parce qu’ils se sont inspirés de la marche du sel avec ce que Ghandi a initié le 12 mars 1930 contre les britanniques qui dominaient l’Inde, et dans son organisation ont participé tous les agents que la CIA avait à l’époque à Madrid, à Rabat, à Paris, à Lisbonne, en Mauritanie et en Arabie Saoudite. L’argent pour payer les frais de la marche a été fourni par l’Arabie Saoudite, Henry Kissinger lui a donné son accord quand il visitait Jérusalem le 21 août et Hassan II et son gouvernement n’ont apporté que la foule, l’intendance de la marche et la propagande officielle. Un agent spécial de Washington, avec le grade de Général, a dit au roi du Maroc qu’il doit annonçer publiquement la nécessité de cette marche sur le Sahara et le monarque l’a convoquée le 16 octobre, dès qu’il a connu la décision qu’avait donné le Tribunal International de Justice sur le sujet sahraoui. Un franc est est tombé gravement malade le 18 octobre, le ministre José Solís Ruiz a visité le roi Hassan II le 20 octobre, Arias Navarro a un entretien avec le ministre marocain des affaires étrangères le 24 octobre et Juan Carlos a assumé la rôle du chef de l’État le 30 de ce mois. Avec Franco en agonie dans son lit et déjà sûrs qu’Arias Navarro et Juan Carlos obéissaient aux Nord-Américains, ces agents de la CIA ont dit au roi du Maroc que la marche devait être faite avant que le chef de l’Espagne puisse aller mieux, et que tout irait pour le mieux si chacun faisait ce qui était convenu. La foule est partie le 6 novembre et ce qui était convenu était clair et simple : La Marche Verte serait lue et vue dans toute la presse du monde, pour donner l’impression que c’étai un petit conflit entre musulmans, l’Espagne ne fera rien contre les marcheurs, pour que, quelques jours après, elle cède toute l’administration du Sahara Occidental, et la France et les États-Unis garantiraient le succès devant les organismes de l’ONU. À cette marche on l’a nommée verte parce que c’est la couleur du paradis islamique et ces hommes et femmes étaient si manipulés par la monarchie alaouite que les prisonniers obtenaient la liberté seulement s’ils se joignaient à elle et à toutes les familles qui voudraient résider dans la nouvelle terre conquise ils) ont promis une demeure et des moyens pour vivre mieux que dans leur lieux de provenance. Cette Marche Verte a été une manœuvre pour tromper la loi internationale de décolonisation et étant donné que nous savons déjà que les frais de l’opération MINURSO surpassent les 12.000 millions de dollars, l’ONU devrait punir l’Espagne, les États-Unis et le Maroc pour tromper le monde, pour voler les richesses naturelles du Sahara Occidental et pour torturer et réprimer les sahraouis. 

LA REPUBLICA, 16 décembre 2009

Le mur militaire marocain au Sahara, un chez d'oeuvre israélien

le mur de défense selon le Maroc, le mur de la honte selon la communauté internationale
Érigé entre 1980 et 1987 par le roi Hassan II, l’impressionnant “mur des sables”, de plus de 2 000 km, fait de champs de mines, de remblais, de tranchées, de radars Rasura de surveillance rapprochée et d’autres de plus de 50 kilomètres de portée, portillons électroniques Northrop... a été concocté par des experts israéliens et américains. Décidément, les relations entre le Maroc et Israël sont beaucoup plus étroites que l’on aurait imaginé. En effet, à voir la nouvelle révélation du magazine français le Point, dans son édition datée du 10 janvier 2008, l’État hébreu et le royaume alaouite coopèrent de façon régulière. Selon cet hebdomadaire, ce qui n’était qu’une rumeur au sujet de la participation d’Israël à la construction du mur des sables marocain au Sahara occidental s’est avéré fondé en fin de compte.

Dans un article intitulé “Spécial mur”, l’auteur affirme que “les Israéliens et les Américains ont travaillé ensemble” pour édifier cette muraille, dont l’objectif est de limiter au maximum des incursions du Front Polisario vers le Maroc. Ainsi, dans le but de se protéger des incursions du Front Polisario, Rabat a construit entre 1980 et 1987 cet impressionnant mur de sable, d’une longueur de 2 720 kilomètres. L’œuvre est attribuée donc à des experts militaires israéliens et américains. Selon la même source, il coûte au Trésor marocain deux millions d’euros chaque jour. Voilà une dépense qui grève le budget du royaume, déjà très déficitaire ces dernières années en raison de la forte hausse du prix du pétrole sur les marchés mondiaux. Ce mur n'est pas une simple levée de terre mais une succession d'obstacles alignés sur plusieurs kilomètres de profondeur et soutenus par des points d'appui dotés d'artillerie et de moyens de détection et d'intervention rapide. Il est doté de champs de mines, de remblais, de tranchées, de radars Rasura de surveillance rapprochée et d'autres de plus de 50 kilomètres de portée, portillons électroniques Northrop et “points d'appui”, des bases de soldats tous les 1,5 à 2 kilomètres. Depuis, le territoire du Sahara occidental est coupé en deux.

Selon Yigal Bin Noun, un juif d'origine marocaine et ancien agend du Mossad, c'est le général Yitshak Rabin, futur Premier ministre israélien, qui conseillait le général Ahmed Dlimi de construire un mur protégeant « le Sahara utile » et les mines de Bou Craa. les étapes de construction ont été supervisés par Ariel Sharon puis Ehud Barack.

grande ressemblance entre le mur marocain et la ligne israélienne de Barleev
Pour information, le mur a été construit bien avant celui qui sépare Israël des territoires palestiniens. Il n’est pas exclu que les responsables israéliens se soient inspirés de cet ouvrage pour construire un mur à la limite de la Cisjordanie. Certains disent que le mur marocain est la ceinture modernisée de la fameuse ligne israélienne "Barleev" expérimentée dans le Sinaï entre 1967 et 1973. En 2002, Ariel Sharon décide, en réponse aux sollicitations des colons d’ériger cette ceinture de béton et de barbelés, 9 mètres de hauteur dans les villes, qui se double d'une “barrière intelligente”, avec un couloir large de 45 à 100 mètres et des caméras tous les 50 mètres, pour se protéger contre l’Intifadha des Palestiniens. Ce mur, qui ne suit pas exactement l'ancienne ligne de démarcation d'avant 1967, et qui confisque 9 % de la Cisjordanie, a été déclaré illégal par la Cour internationale de justice.

l'appui égyptien à Hassan II

Anouar el-Sadate et Hassan II
Le 1er septembre 1979, au cours d'une conférence de presse, tenue en présence du ministre allemand des affaires étrangères, le président Anouar El Sadate annonce brutalement : « l'Egypte appuie à cent pour cent le Maroc et le roi Hassan... Lorsque le roi du Maroc demandera une assistance qu'elle qu'en soit la nature, je solliciterai l'approbation de l'Assemblée du peuple et du Parti National Démocrate ». Et dans le même temps il répondait « oui, oui, oui » a un journaliste qui lui demandait s'il irait jusqu'au bout dans son appui militaire au Maroc.
Le 23 septembre, l'hebdomadaire « Octobre » publie une interview dans laquelle Sadate annonce qu'il fournit des armes au Maroc pour l'aider dans le conflit du Sahara occidental.


chars marocains, de fabrication soviétique et fournis par l'Egypte, capturés par le Polisario
 
Le 24 septembre, le Front Polisario présente a la presse internationale d'importantes quantités d'armes qu'il a saisies lors d'attaques contre les garnisons marocaines au Sud Maroc. Le ministre de la Défense de la R.A.S.D., M. Ghali, déclare qu'une partie de ces armes venaient d'être livrés par l'Egypte, principalement de grandes quantités de SAM 7 et des tubes de DCA. Selon le ministre sahraoui, des Mig auraient également été livrées au Maroc. La presse d'opposition égyptienne annonce par ailleurs, le 10 septembre, que des vedettes avaient déjà été livrées au Maroc. Lors de son entrevue avec la presse le 24 septembre, le ministre sahraoui a précise : « Nous n'avons pas jusqu'à présent capturé de techniciens égyptiens. » Même si elle n'a jamais été nulle, la coopération militaire entre le régime marocain et le régime égyptien prend donc, à l'initiative égyptienne, une vigoureuse et brutale impulsion. Qu'est-ce qui fait courir tant Sadate ? La révélation brutale faite par Sadate est intervenue au lendemain de la perte de Lebouirate par l'armée marocaine, défaite qui manifeste non seulement que cette dernière n'est plus capable de prendre l'initiative contre le F. Polisario mais encore qu'elle est minée, le moral extrêmement bas, et manifestant un fort mécontentement a propos de la situation dans laquelle elle est placée. Aussi l'opération Sadate apparaît-elle comme une véritable opération de sauvetage. Les raisons pour lesquelles Sadate vole au secours du roi Hassan II sont de plusieurs ordres. Du point de vue du régime égyptien d'abord, le roi du Maroc était un des seuls chefs d'état arabes, hors Oman et le Soudan, a ne pas avoir entièrement rompu avec l'Egypte a la suite de l’accord israélo-égyptien.

Anouar el-Sadate (Egypte), Jimmy Carter (USA) et Menachem Begin (Israël) lors de la signature des accords de Camp David en septembre 1978
La reconnaissance que va lui devoir le roi pour son aide représente pour Sadate un soutien d'autant plus précieux que ceux-ci lui manquent dans le monde arabe. D'un point de vue plus général l'Egypte n'a pas vu d'un bon oeil la chute du chah d'Iran qui a amoindri sa position et renforcé celle des pays dits du « Front de la Fermeté »; Sadate veut éviter qu'une telle mésaventure soit causée au roi du Maroc a l'autre extrémité du monde arabe. Les raisons de l'Egypte convergent avec celles des Etats-Unis, qui, eux non plus, ne souhaitent guère voir le régime marocain subir le sort du régime iranien. Une telle convergence avait déjà existe lors des troubles au Zaïre en 1977 et 1978, au cours desquels Sadate avait envoyé avions et techniciens a Mobutu - collaborant ainsi avec le corps expéditionnaire marocain - a un moment ou les Etats-Unis étaient embarrassés pour intervenir directement. Selon le quotidien algérien « el-Chaab », du 23 septembre « l'entrée en guerre de Sadate contre le peuple sahraoui n'a pas été un acte volontaire de sa part mais lui a été suggéré par Washington ». Ce qui parait certain, c'est quelles livraisons d'armes égyptiennes au Maroc ont coïncidés avec une augmentation de l'aide militaire américaine a l'Egypte et l'accélération de livraisons d'armes, notamment de 35 Phantom F4. Mais surtout cette dimension de la politique de Sadate semble s'articuler étroitement avec la stratégie inaugurée par l'accord israélo-égyptien. L'une des questions essentielles traitées lors de la visite de Sadate à Haïfa, au début du mois de septembre aurait été la question du Sahara occidental. Élément préoccupant supplémentaire : lors de la réunion interparlementaire mondiale du 11 au 22 septembre 1979, la déléguée israélienne fut quasiment la seule - avec l'Indonésie - a voter contre la reconnaissance du droit a l'autodétermination du peuple sahraoui. L'engagement du président égyptien aux cotés du souverain marocain constitue une menace certaine d'aggravation de la guerre en mettant a la disposition du Maroc de grandes quantités de matériel militaire et - sans doute a l'avenir - d'encadrement. Mais surtout il manifeste une volonté d'intervention importante des Etats-Unis, instigateurs et partie prenante des accords israélo-égyptiens, aux cotes du roi du Maroc. C'est pourquoi il apparaît comme un nouveau et grave sujet de préoccupation pour l'ensemble du monde arabe. Selon le bureau de l'OLP à Rabat, l'un des motifs qui a conduit Yasser Arafat a se rendre dans la capitale marocaine dans le cadre d'un voyage qui le conduisit également a Madrid et a Alger au milieu du mois de septembre, était « la tension qui prévaut dans le nord-ouest de l'Afrique ». De son côté, le ministre sahraoui de la défense lançait, le 24 septembre, un appel a tous les pays arabes pour qu'ils portent assistance aux Sahraouis.
L'Egypte ayant choisi de tourner ses armes contre un peuple opprimé au lieu de les diriger contre l'ennemi de la nation arabe, Israël, devenu aujourd'hui l'allié du Caire. »


Gregoire Carrat
sahara-info.org/pdf/sahara_info038-39.pdf

Villes et localités sahraouies sous contrôle de la RASD

Le Front Polisario contrôle en fait la partie du Sahara occidental qui se trouve à l'est du mur militaire marocain, qu'il appelle « territoires libérés » et que les Marocains appellent « zone tampon ». Cette zone représente 25 % du territoire du Sahara occidental, le reste est toujours sous occupation marocaine.

carte montrant les villes sous contrôle de la RASD

AGWANIT :

Agwanit est une ville du Sahara occidental qui est située à proximité de la frontière sud-est du Sahara occidental avec la Mauritanie, cette région se situe dans la zone de contrôle du Front Polisario, et abrite également un siège de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO).

Poste de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) à Agwanit

En mai 2000, la ville à abrité les festivités du 27ème anniversaire du déclenchement de la lutte armée sahraouie par une parade militaire et en juin 2006, en marge des festivités marquant le 30ème anniversaire de la journée du martyr ainsi que la conférence annuelle de la communauté sahraouie à l'étranger que la ville a abrité, le président de la RASD inaugure un hôpital financé par le Gouvernement basque, un complexe de dessalement d'eau, financé par l'Andalousie et un centre de communication et a posé la première pierre d'une école et du siège de la mairie.

AMGALA :

Amgala est un village du Sahara occidental, situé dans une oasis au sud de Smara et à l'ouest de Tifariti, à quelques kilomètres au nord de la frontière mauritanienne. Il est à l'extérieur du mur marocain, et fait partie des territoires libérés sous contrôle du Polisario. Amgala a été le théâtre de plusieurs affrontements armés impliquant le Maroc, le Polisario et l'Algérie durant la guerre, y compris les seules confrontations directes depuis 1963 entre l'armée algérienne et l'armée marocaine en janvier-février 1976. Avant le début de la guerre, la population était de 2 000 habitants.

BIR LEHLOU

hôpital à Bir Lahlou

Bir Lehlou est également orthographiée Bir Lalou qui signifie « la source d'eau douce ». Le 27 février 1976 le conseil national sahraoui proclame, depuis Bir Lehlou, la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et désigne la ville comme la capitale temporaire du nouvel état, la capitale proclamée, Laâyoune, étant sous occupation marocaine. Le Front Polisario a choisie Bir Lehlou pour commémorer le 34e anniversaire de la naissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
C'est la 5ème région militaire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

BIR TIRRISSIT :

Bir Tirrissit est un village du Sahara occidental qui est sous le contrôle du Front Polisario.

DOUGAJ :

édifice à Dougaj

Dougaj est une région qui est située au sud du Sahara Occidental, plus exactement à mi-parcours entre la région d'Agwanit et le mur marocain, cette région se trouve actuellement sous l'autorité du Front Polisario.

MEHAIRES :

un expert de la MUNIRSO lors du désamorçage d'une mine à Mehaires

Mehaires est une région qui est située au nord du Sahara Occidental, non loin de la frontière avec la Mauritanie, cette région est sous le contrôle du Front Polisario et abrite un camp d'observation de la la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO).
C'est la 4ème région militaire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

MIJEK

le comédien britannique Michael Palin avec des éléments du Polisario à Mijek lors de son passage au Sahara occidental durant sa grande traversé du monde

Mijek est une région située dans la moitié sud du Sahara Occidental, le Front Polisario contrôle cette région sous la supervision de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO).
En mai 2007, Mijek a été choisi pour abriter les festivités du 34ème anniversaire du déclenchement de la lutte armée sahraouie en présence du président de la RASD et des membres du gouvernement, une parade militaire a eu lieu sous les yeux de nombreuses délégations étrangères.
C'est la 3ème région militaire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

TIFARITI :

l'entrée de Tifariti

Tifariti est un village du Sahara occidental. Pour le Maroc, c'est une commune rurale relevant administrativement de la province de Smara. Elle est située entre cette ancienne capitale spirituelle du Sahara et fief du Cheikh Ma El Aïnin (50 km) et la ville algérienne de Tindouf (90 km). et pour le Polisario c'est la deuxième capitale temporaire de la RASD. Tifariti était une ville de 7 000 habitants en 1975 ; ceux-ci l'ont abandonnée en 1976 à cause de la guerre. La ville a ensuite servi de place-forte et de base militaire pour les deux adversaires à différents stades de la guerre mais passe définitivement sous contrôle du Polisario en 1979.

édifices détruits à Tifariti par l'aviation marocaine juste avant le cessez-le-feu en 1991

Elle a était détruite le 20 août 1991 par l’aviation marocaine et ses puits d’eaux ont étaient empoisonnés pour empêcher le Polisario de s’y installer.  Le Front Polisario a organisé le défilé militaire du 32e anniversaire de la naissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Tifariti pour la première fois en territoires libérés et en présence d'une dizaines de délégations étrangères. Le Polisario a fait part, à cette occasion, de son intention de construire à Tifariti le siège qui abritera le futur Parlement de la RASD.
C'est la 2ème région militaire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

ZOUG :

base militaire à Zoug

Zoug est une région sahraouie qui est située à l'extrémité méridionale du Sahara occidental, non loin de la frontière avec la Mauritanie voisine. Cette région fait partie des territoires contrôlés par le Front Polisario.
Elle est liée par des convention de jumelage à quatre villes espagnoles : Maracena, Medina del Campo, Torrelavega et Valdemoro.
C'est la 1ère région militaire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).