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lundi 18 juillet 2011

Hassan II avait livré un opposant à Kadhafi contre 200 millions $ et l’arrêt de l'aide au Polisario



C’est l’ex-ambassadeur libyen auprès de l’ONU, Mohamed Chalgham, qui le raconte dans les mémoires qu’il est en train d’écrire. Le défunt autocrate alaouite Hassan II aurait vendu au colonel Kadhafi, pour la jolie somme de 200 millions de dollars, Omar El Mhichi, l’un des plus fermes opposants libyens.
Mohammed Shalgham, qui a été ministre des affaires étrangères de Kadhafi avant de l’abandonner pour se raller à la révolte libyenne donne des détails scabreux de cette transaction financière entre les deux dictateurs arabes. 

Omar El Mhichi avait été le compagnon de Mouammar Kadhafi lors du coup d’Etat de 1969 contre le roi Idriss 1er. Membre du Conseil de la révolution, ministre du Plan et unique intellectuel de l’équipe dirigeante libyenne, il avait coupé les ponts avec le régime en 1975 après avoir dénoncé la dérive despotique de Kadhafi.
Réfugié dans un premier temps en Tunisie, il avait obtenu l’asile au Maroc. Quelque temps avant la signature du traité d’union entre le Maroc et la Libye, en 1984, Hassan II, contrevenant à toutes les lois d’hospitalité promues par son Office national de tourisme, vendit Omar El Mchiri à Kadhafi pour 200 millions de dollars et la cessation de l'aide libyenne au Front Polisario dans sa guerre contre le Maroc.
A l’époque, face à l’indignation manifestée par certains, le conseiller royal Ahmed Bensouda avait « démenti catégoriquement » cette nouvelle dans le quotidien koweitien As-Siyassa, et au Maroc, Rissalat Al-Oumma, l’organe officiel de l’Union constitutionnelle de Maâti Bouabid, un parti de l’administration, avait défendu dans un éditorial « l’attachement des Marocains à la morale et aux règles internationalement reconnues ».
La vérité, selon Chalgham, qui promet d’autres révélations, Omar El Mchiri a bien été vendu à Kadhafi par Hassan II et après sa remise aux Libyens le malheureux aurait été égorgé comme un mouton. Chalgham débutera samedi 16 juillet dans le quotidien arabe de Londres Al Hayat une série d’entretiens qui promettent d’être intéressants.
Moralité, un peu légère, de cette triste histoire : on savait que Hassan II était très bon quand il s’agissait de vendre un quelconque produit. Il a vendu ses palais royaux à l’Etat marocain (qui depuis les entretient aux frais du contribuable) tout en continuant, lui et son successeur, à les utiliser exclusivement et gratuitement. Il a vendu « ses » Juifs à l’Etat d’Israël au prix de 50 dollars par tête de pipe (Voir Agnès Bensimon, « Hassan II et les Juifs »). Mais là, il s’est surpassé, il a obtenu 200 millions de dollars pour une seule tête.
Avec un chef d’Etat comme ça, on ne comprend vraiment pas pourquoi le Maroc n’est pas devenu la grande puissance économique qu’il aurait pu être??!!!!! 

lundi 27 juin 2011

Plainte contre les ventes d’armes espagnoles au Maroc


L’armée marocaine a utilisé des équipements militaires espagnols lors du démantèlement du Camp de Gdeym Izim installé par plus de 20.000 sahraouis dans les banlieues d’El Aaiún pour protester contre leur conditions de vie.
Plusieurs ONG’s espagnols, entre autres la Fédération nationale des associations de soutien au Sahara occidental ont déposé, le week-end dernier, une plainte auprès du Ministère de l’Industrie espagnol, appuyése d’une vidéo qui apporte «la preuve de l’utilisation par le Maroc de véhicules militaires de grande mobilité qu’il avait achetés à l’Espagne en 2008 et en 2009». La plainte interpelle le gouvernement Zapatero sur la suspension immédiate des contrats d’exportation de matériel militaire espagnol vers le Maroc.
Le contrat en question comporte, en effet, une clause sur l’interdiction d’utilisation de ces armes de guerre au Sahara occidental. «Bien que pleinement informé de l’usage de ces armes par les autorités marocaines pour réprimer les populations sahraouies, le gouvernement espagnol n’a pas fait valoir, dans le cas du Maroc, les conditionnalités qui accompagnent les ventes de matériel de guerre à l’étranger.»
Le gouvernement socialiste espagnol a fait fi de cette clause dans ses ventes d’armes à Israël qui ont servi durant l’invasion de Ghaza par l’Etat hébreu, selon certaines organisations humanitaires. Le rapport annuel présenté par le ministère de l’Industrie au Congrès des députés, établit que le Maroc et Israël figurent parmi les premiers pays importateurs de matériel militaire espagnol.

lundi 20 juin 2011

le cas des réfugiés sahraouis compte parmi "les plus anciens cas" selon HCR



Le représentant du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) à Alger, Abdelkrim Ghoul, a appelé la communauté internationale, notamment les pays donateurs, à l’intensification des aides humanitaires au profit des réfugiés sahraouis.
Dans une déclaration à l’APS à la veille de la célébration de la Journée mondiale des réfugiés (20 juin), M. Ghoul a précisé que le budget global destiné à l’exécution du programme d’aide de 2011 au profit des réfugiés sahraouis, était estimé entre 10 et 11 millions de dollars", estimant que ce montant est "insuffisant" pour satisfaire tous les besoins des réfugiés.
Actuellement, il existe 43 millions de réfugiés dans le monde, a rappelé le responsable onusien, indiquant que certains d’entre eux "sont réfugiés à long terme" citant, à titre d’exemple, le cas des réfugiés sahraouis qui dure depuis plus de 35 ans.
Il a, dans ce sens, précisé que le cas des réfugiés sahraouis comptait parmi "les plus anciens cas" dans le monde, rappelant qu’"ils ont fui leur territoire en 1975-1976".
Il a précisé que le programme du HCR d’aides au profit des réfugiés sahraouis touche différents secteurs vitaux tels que la santé, l’enseignement, l’eau, en comptant sur les aides des pays donateurs. Il a souligné que les besoins des réfugiés sahraouis "nécessitent plus de 26 millions de dollars par an", nonobstant les besoins alimentaires qui "requièrent plus de 30 millions de dollars", assurés par le programme mondial alimentaire (PAM).
Le représentant onusien a appelé les pays donateurs dans le monde à l’intensification des aides humanitaires en faveur des réfugiés sahraouis en vue d’augmenter le budget annuel destiné à ses aides. M. Ghoul a indiqué que le cas des réfugiés sahraouis "qui dure depuis plus de 35 ans compte parmi les plus anciens cas dans le monde", soulignant "qu’ils vivent dans des conditions trés difficiles".
Dans le but de sensibiliser la communauté internationale à la situation des réfugiés sahraouis, le HCR organise annuellement des visites à toutes les représentations diplomatiques accréditées en Algérie.
A cette occasion, le représentant onusien a salué le "travail grandiose" mené par de l’Algérie à travers le Croissant rouge algérien (CRA) et ses aides humanitaires au profit des réfugiés sahraouis depuis 1975.
Evoquant la nature des aides humanitaires octroyées par la communauté internationale au profit des réfugiés sahraouis, il a indiqué que "ces aides sont constituées essentiellement de produits alimentaires de base et ce depuis plus de 25 ans, soulignant que ce genre d’aides sont habituellement destinées aux cas d’urgence. Rappelant la visite effectuée, en septembre 2009, par le haut commissaire de l’ONU aux réfugiés dans les camps des réfugiés sahraouis, M. Ghoul a appelé à revoir le type d’aides humanitaires, à travers l’élaboration d’un programme qui "renforce les moyens et les structures disponibles dans ces camps".
L’appui des moyens au profit des réfugiés sahraouis requiert le renforcement des capacités des institutions disponibles et la réalisation d’autres dans les secteurs prioritaires à l’instar de la santé, de l’enseignement et de l’eau, notamment la réalisation d’établissements scolaires pour les cycles primaire et moyen.
Depuis deux ans, une nouvelle stratégie basée sur le renforcement des capacités a été élaborée et des programmes de formation en matière de ressources humaines ont été organisés notamment dans les secteurs de l’enseignement et de la santé dans les camps des réfugiés sahraouis.
Le programme prévoit également le renforcement des moyens visant à diffuser la culture des droits de l’Homme et l’organisation de sessions de formation au profit des avocats et magistrats sahraouis dans les camps.
A la faveur des aides humanitaires des pays donateurs, le commissariat accorde des aides alimentaires supplémentaires aux réfugiés sahraouis, a indiqué M. Ghoul. Dans ce cadre, il a évoqué le programme d’échange de visites entre les familles sahraouies, rappelant que deux vols aériens sont programmés chaque semaine entre les camps des réfugiés sahraouis et les villes du Sahara occidental.
Cette opération permet aux membres de ces familles de se rencontrer après une absence de plus de 30 ans pour certains, a-t-il indiqué, soulignant que "plus de 10000 personnes figurent sur les listes d’attente pour bénéficier de ces visites". "A l’avenir, ces visites seront élargies par voie terrestre" pour permettre à un plus grand nombre de sahraouis d’en bénéficier.
Le responsable onusien a, enfin, annoncé l’ouverture prochaine d’un bureau de l’UNICEF dans les camps des réfugiés sahraouis pour renforcer les prestations destinées aux enfants sahraouis.
Il faut noté que depuis 1986, la communauté internationale apporte des aides humanitaires aux réfugiés sahraouis, a-t-il dit, rappelant le rôle du HCR qui assure la coordination générale concernant la mise en oeuvre des programmes d’aides humanitaires.

jeudi 16 juin 2011

Les seuls bénéficiaires des accords entre le Maroc et l'UE sont les caisses marocaines

Dans une lettre envoyée par la Communauté d’ex-prisonniers sahraouis à la Haute Représentante de l’UE pour la Politique étrangère et la sécurité, Catherine Ashton, les sahraouis dénoncent l'inclusion de leur territoire dans les accords que l'UE signe avec le Maroc, a rapporté hier Western Sahara Ressources Watch (WSRW).
«Nous communiquons notre désaccord total et notre rejet du fait que l'UE considère légale l'exportation des produits du Sahara occidental", a déclaré Abdelahi Emhamed Labraihmani, porte-parole de la Comunité d’ex-prisonniers de conscience sahraouis dans la lettre envoyée à Ashton le 6 Juin, ajoute WSRW.
Selon la même source, les membres de cette plateforme, des sahraouis emprisonnés pendant des années des dans les géoles marocaines de Gali-Megouna, Agdez, BIR-1 et d'autres, et qui se trouevent maintenant sans travail, organisent un sit-in pacifique depuis plus de 41 jours devant les dépendances du "conseil facultatif des droits humains» à El Aaiun.
Les sahraouis demandent Ashton de visiter "in situ le territoire pour vérifier en première personne que de ces accords [entre l'UE et le Maroc] les seules bénéficiaires sont les caisses de l'Etat marocain, conclut WSRW.

mercredi 15 juin 2011

La question sahraouie examinée par le Comité onusien de décolonisation


Dans ses travaux de la première session pour la troisième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme (2011-2020), le Comité a constaté que la divergence fondamentale entre le Front Polisario et le Maroc réside dans la question de  l’autodétermination, souligne l’ONU. «Le Front Polisario propose la tenue d’un référendum envisageant plusieurs options, y compris l’indépendance, tandis que le Maroc tient à un régime d’autonomie négocié et à un référendum de confirmation à option unique», indique encore  l’ONU. Lors du débat, la représentante de Cuba a souligné que le peuple du Sahara occidental lutte, depuis 40 ans, pour son droit à l’autodétermination.
Le Comité des 24 «doit jouer un rôle central», a-t-elle soutenu en souhaitant que le peuple sahraoui puisse «décider librement de son avenir». Dans son intervention, le représentant du Front Polisario à l’ONU, Ahmed Boukhari, a estimé que vingt années après la création de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), «le Maroc profite toujours de ses amitiés au sein du Conseil de sécurité pour tenter,  depuis 2007, de vendre sa prétendue proposition d’autonomie».
Or, a-t-il dit, «cette proposition consiste seulement à demander au peuple sahraoui de renoncer à la possibilité de son indépendance et à accepter de rejoindre la puissance occupante». Il s’est dit «convaincu que le Comité des 24 reconnaîtrait sans mal qu’une telle proposition nie le principe d’autodétermination formulé dans la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU de 1960».
Le représentant sahraoui a regretté que la septième réunion informelle Front Polisario-Maroc, tenue la semaine dernière à Manhasset (New York) et placée sous les auspices de l’envoyé personnel du secrétaire général, n’ait pas abouti «en raison du manque de coopération du Maroc». Aussi, s’est-il tourné vers le Comité des 24, en espérant qu’il serait en mesure d’assumer ses responsabilités vis-à-vis de «la dernière colonie africaine inscrite à son ordre du jour». Ahmed Boukhari a aussi demandé au Comité d’envoyer une mission d’enquête au Sahara occidental et de suivre, en outre, très étroitement le processus actuel de négociations. La dernière enquête effectuée par ce comité au Sahara occidental date du début des années 1970 lorsqu’il était sous occupation espagnole.
En effet, a-t-il expliqué, la question du Sahara occidental est toujours inscrite à l’agenda du Comité des 24, lequel «a des responsabilités en vertu de la Charte des Nations unies consistant à assurer le processus de décolonisation des territoires sahraouis occupés». Avec 16 territoires non autonomes demeurant sur la liste de l’ONU dont le Sahara occidental, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a exhorté en février dernier la communauté internationale à «éliminer immédiatement  et complètement le colonialisme sous toutes ses formes». Le Comité des 24 a été créé par l’Assemblée générale de l’ONU en 1961 afin d’étudier et d’émettre des propositions sur l’application de la Déclaration sur la décolonisation..

dimanche 12 juin 2011

Un intergroupe parlementaire suédois exprime son soutien "inconditionnel" à une solution au conflit sahraoui



La présidente d'un Intergroupe parlementaire suédois, Mme Bodil Ceballos, a exprimé son soutien "inconditionnel à une solution qui respecte le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination", réitérant la volonté de son intergroupe de continuer à "élargir la solidarité avec la cause sahraouie".
Mme Ceballos a fait ces déclarations à l’issue d’une réception du ministre de la coopération, Salek Baba Hassenna, en Suède depuis mercredi dernier, dans le cadre d'une tournée dans les pays scandinaves, a-t-on appris auprès de la représentation du Front Polisario en Suède.
Le ministre sahraoui a été également reçu au ministère des Affaires étrangères par des hauts responsables suédois. Les discutions ont porté sur les derniers développements de la situation au Sahara occidental, a ajouté la même source.
Pour leur part, les responsables suédois ont réitéré le soutien de leur pays le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et au processus de l'Organisation des Nations Unies, ainsi que l’engagement de la Suède à poursuivre son aide humanitaire aux réfugiés sahraouis.
Le diplomate sahraoui a en outre eu des entretiens avec des représentants de la Coopération suédoise pour la coopération internationale. Les entretiens ont eu trait à l'aide humanitaire offerte par cette agence en faveur des réfugiés sahraouis et la situation politique actuelle au Moyen-Orient et Afrique du Nord.

lundi 6 juin 2011

La 7ème réunion informelle Front Polisario-Maroc entame ses travaux à Manhasset


La septième réunion informelle entre le Front Polisario et le Maroc sur le dossier du Sahara occidental s'est ouverte lundi à Manhasset (New York) pour une durée de deux jours sous l'égide des Nations unies.
Ce nouveau round se tient à huis clos à la résidence de Greentree Estate (Manhasset), propriété appartenant à la richissime famille américaine Whitney et mise à disposition de l'ONU pour ce genre de rencontres.
Tenue trois mois après la précédente réunion informelle de la Valette (Malte), cette nouvelle rencontre se déroule sous les auspices de l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross, en présence des délégations des deux parties et des représentants des deux pays observateurs, l'Algérie et la Mauritanie.
La délégation sahraouie, conduite par le président du Conseil national de la République arabe sahraouie démocratique (Parlement), M. Khatri Addouh, comprend également le coordinateur sahraoui avec la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental (MINURSO), M. M'hamed Khaddad, et le représentant du Front Polisario à l'ONU, M. Ahmed Boukhari.
C’est le premier round à se tenir suite au rapport sur le Sahara occidental du secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, rendu public en avril, et à la résolution 1979 du Conseil de sécurité qui s'en est suivie, renouvelant le mandat de la MINURSO jusqu'en avril 2012.
Dans son rapport publié en avril, M. Ban ki-Moon avait estimé qu'après quatre années et une série de 10 réunions entre les parties, le processus de négociation ''reste dans l'impasse''.
Suite à ce rapport, le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité une résolution dans laquelle il a réaffirmé son engagement à ''aider les deux parties au conflit à parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental''.
Considérant que ''le maintien du statu quo n'est pas acceptable à long terme'', le Conseil de sécurité a invité les deux parties ''à faire preuve d'une plus grande volonté politique en vue d'une solution, en discutant de façon plus approfondie de leurs propositions respectives''.
Ce qui signifie que le Maroc doit discuter de la proposition du Front Polisario qui repose sur la nécessité d'un référendum sur l'autodétermination incluant les trois options déjà acceptées par les deux parties dans le Plan de règlement de 1991 et dans les Accords de Houston de 1997 et approuvées par le Conseil de sécurité : l'indépendance, l'intégration ou l'autonomie.
Or, le Maroc n'a jamais fait preuve de volonté de discuter sérieusement de cette proposition sahraouie et l'a à peine abordée "pour la rejeter sans la considérer comme proposition aussi valable que la sienne", avait déclaré dimanche à l'APS le représentant sahraoui à l'ONU, M. Boukhari.
Le Front Polisario "souscrit à cette demande du Conseil de sécurité, et attend du Maroc une attitude plus constructive, loin de la position d'intransigeance et de défi à la légalité internationale", a-t-il ajouté.
Le Front Polisario et le Maroc avaient engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l'égide de l'ONU, avec quatre rounds qui avaient eu lieu à Manhasset (Etats-Unis), et sept réunions informelles à Vienne (Autriche), à La Valette (Malte) et à Manhasset, Rappelle-t-on.