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vendredi 31 décembre 2010

Le président du MSP s’exprime en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance




Le président du Mouvement social pour la paix (MSP), en Algérie, Abou Jara Soultani a réitéré dimanche la position de son mouvement en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, précisant que cette position découle de celle adoptée par l’Algérie envers la question du Sahara occidental. 

M. Soultani qui s’exprimait lors d’un déjeuner offert en son honneur par le président de la République, a réaffirmé que la position de son parti envers le peuple sahraoui et sa juste lutte pour l’autodétermination et l’indépendance, "n’a pas changée et ne changera pas".

Il a également dénoncé les crimes perpétrés par les autorités d’occupation marocaines contre les civils sahraouis sans défense à travers les campagnes d’arrestations, notamment contre les défenseurs des droits humains, qui, a-t-il dit ne "sont qu’un exemple des souffrances endurées par le peuple sahraoui", à l’instar des crimes commis par l’occupation française le 8 mai 1945 contre la résistance algérienne. 

Le président du Mouvement social pour la paix en Algérie, Abou Jara Soultani est arrivé dimanche à la tête d’une importante délégation de son mouvement, dans le cadre d’une visite de deux jours aux camps de réfugiés sahraouis pour réitérer le soutien de son parti à la juste cause du peuple sahraoui 

Le Danemark "profondément préoccupé" par les développements au Sahara occidental



La ministre danoise des affaires étrangères, Mme Lene Espersen, a exprimé samedi, sa "profonde préoccupation" par les développements au Sahara occidental, notamment après l’assaut meurtrier perpétré par l’armée marocaine pour le démantèlement du camp de protestation à Gdeim Izik, prèsde la ville occupée d’El Aaiun.

"Je suis profondément préoccupée par les développements au Sahara occidental", a déclaré Mme Espersen dans une lettre adressée à l'Organisation danoise Afrika Kontakt, estimant que l'attaque des forces de sécurité marocaines à l'encontre le camp de protestation au Sahara Occidental, le 8 novembre dernier, où des dizaines de personnes ont été tuées et des milliers de blessés, "est formellement regrettable".

La ministre danoise a exprimé le soutien de son pays à l'extension du mandat de la MINURSO "pour inclure la protection et la surveillance de la situation des droits humains au Sahara occidental", ainsi que l’envoi d’une mission d’enquête onusienne sur les événements récents dans la ville occupée d’El Aaiun.

Elle a en outre estimé qu’un éventuel renouvellement de l’accord de pêche entre l’union européenne et le Maroc n’excluant pas les eaux territoriales du Sahara occidental, "est une violation du droit international et du droit légitime du peuple sahraoui à jouir de ses ressources naturelles et haliétiques".

Mme Lene Espersen, a, enfin réaffirmé "le soutien de son pays aux efforts des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable au conflit, sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité". 

Hans Corell: "La commission Européenne a mal interprété mon avis" au sujet des ressources naturelles au Sahara occidental



L'ancien conseiller juridique de l'ONU et expert en droit international, Hans Corell, a déclaré marid à la radio suédoise, que l’Union européenne a mal interprété son avis juridique au sujet de l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental, occupé illégalement par le Maroc depuis plus de trois décennies.

"Je crois que l'on a mal interprété mon avis juridique au Conseil de sécurité et d'une manière très incroyable", a déclaré l'ancien conseiller juridique de l'ONU, Hans Corell, à la radio suédoise. "Il est important que l'Europe n'agisse pas à entraver la voie de l'ONU pour trouver une solution au conflit", a-t-il déclaré à propos de la pêche de l'UE sur le territoire en attente de décolonisation.

Il a "sévèrement" critiqué la pêche de l'Union Européenne au Sahara Occidental, précisant "qu’aucun pays du monde ne reconnait la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental et que le peuple sahraoui doit s’exprimer par la voie d’un référendum d’autodétermination sur l’avenir du territoire".

Le Conseil de sécurité en 2002 m’a demandé de faire une déclaration sur des accords d'exploration pétrolière au large des côtes du Sahara Occidental. Ma conclusion "était que si les entreprises de ce type agissaient sans l’autorisation préalable du peuple du Sahara Occidental, et à l’encontre de ses intérêts, une telle activité serait en violation du droit international", a-t-il rappelé. 

La même chose s'applique à l’accord de pêche: "si l'accord n'est pas signé avec l’avis du peuple du Sahara Occidental, ou après une consultation avec lui, et que les avantages ne vont pas à la population du territoire, il est alors en violation du droit international. Je crains que nous soyons dans cette situation, dans ce cas présent", a-t-il ajouté.

La situation humanitaire est "alarmante" aux camps des réfugiés sahraouis (ONG)





Mme Nina Niderbo, membre des associations du système des Nations unies, a déploré jeudi à Alger la situation humanitaire "alarmante" que vivent les sahraouis dans les camps de réfugiés. 

Mme Niderbo, qui a relevé la "bonne" organisation qui caractérise la vie dans les camps de réfugiés sahraouis, a lancé, à cette occasion, un appel "urgent" en direction de la communauté internationale pour qu'elle apporte une aide humanitaire "plus conséquente" aux sahraouis "qui souffrent depuis plus de 35 ans". 

"La situation humanitaire est alarmante et les Sahraouis manquent de tous, notamment, de nourriture et de médicaments", a-t-elle déploré, dans une déclaration à la presse à l'issue d'un entretien avec le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Mahrez Lamari. 

Mme Niderbo, qui est également membre du mouvement de solidarité norvégien avec la cause sahraouie, a indiqué, que malgré cette situation difficile, les responsables sahraouis font de leur mieux pour organiser la vie dans les camps de réfugiés à travers, notamment, la construction d'écoles et d'hôpitaux. 

Elle a ajouté, en outre, avoir eu, durant son séjour d'une semaine dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf, un accès "très facile" à l'information, ajoutant avoir eu des entretiens avec le président du Croissant rouge sahraoui. 

Mme Niderbo, qui est aussi pétitionnaire auprès de la 4è commission de décolonisation de l'ONU, a précisé, qu'au terme de sa mission, elle aura à établir deux rapports, un en direction du ministère norvégien des Affaires étrangères et un autre pour son ONG (associations du système des Nations unies), qui l'a chargée de cette mission, "dans un souci de mobiliser des aides humanitaires plus conséquentes aux sahraouis", a-t-elle dit. 

"Ma visite dans les camps réfugiés sahraouis est un message de solidarité avec le peuple du Sahara occidental dans sa lutte pour l'exercice de son droit à l'autodétermination", a-t-elle ajouté. 

Elle a saisi cette occasion pour lancer un appel "pressant" au système des Nations unies pour qu'il agisse pour mettre fin aux violations des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. Mme Niderbo a appelé, également, à l'application des résolutions des Nations unies consacrant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination 

"Tout silence nourrit l'injustice et encourage la politique coloniale du Maroc", a-t-elle souligné. 

Par ailleurs, l'intervenante a fait part d'un projet de coopération entre son ONG et l'organisation des Scouts musulmans algériens (SMA) "pour assurer de meilleures conditions d'enseignement en faveur des enfants sahraouis".