La délégation sahraouie est conduite par le président du Conseil national de la République arabe sahraouie démocratique (parlement), Khatri Addouh, et composée également du coordinateur sahraoui avec la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), M'hamed Khaddad, et du représentant du Front Polisario à l'ONU, Ahmed Boukhari.
"La délégation sahraouie vient à cette 5ème réunion informelle avec le même esprit de coopération sincère avec les efforts de l'Envoyé personnel du SG de l'Onu pour le Sahara occidental, tout en étant profondément attachée aux droits sacrés de notre peuple à l'autodétermination et à l'indépendance", avait déclaré vendredi M. Boukhari à l'APS.
Dans ce sens, il a appelé à une "implication majeure du Conseil de sécurité de l'ONU" pour la protection des droits de l'homme dans les territoires sahraouis et pour la réactivation du processus d'application du plan de règlement de 1991 et des accords de Houston de 1997 qui sont "les seuls accords acceptés par le Front Polisario et le Maroc et endossés par le Conseil de sécurité". Ces instruments de l'Onu appellent à l'organisation d'un référendum d'autodétermination pour le peuple sahraoui qui a "les mêmes droits à s'autodéterminer que ceux de la Namibie en 1989, du peuple du Timor-Est en 2000 et du Sud-Soudan en 2011", a-t-il soutenu. A rappeler que le Maroc et le Front Polisario avaient engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l'égide de l'Onu, avec quatre rounds qui avaient eu lieu à Manhasset, et, désormais, cinq réunions informelles à Vienne (Autriche) et à Manhasset.
En application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, l'Assemblée générale de l'ONU avait adopté en décembre dernier la résolution appuyant le processus de négociation en vue de parvenir à "une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental". Louant les efforts déployés, à cet égard, par le SG de l'Onu et son Envoyé personnel, l'Assemblée générale onusienne avait demandé à la IVe commission onusienne chargée de la décolonisation de continuer à suivre la situation au Sahara occidental.
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