Le président de l’Association sahraouie des victimes des mines, M. Aziz Haidar, a indiqué lundi à Tifariti que son association compte plus de 300 victimes sahraouies des mines marocaines.
Dans une déclaration à la presse, en marge de l’opération de destruction d’un lot de 1506 mines antipersonnel, M. Haidar a affirmé que les 300 victimes recensées par l’association ne reflète pas le nombre réel des victimes des mines du fait, a-t-il expliqué, que beaucoup de victimes des populations nomades ne se sont pas manifestées et du "silence" qui entoure les Sahraouis dans les territoires occupés.
M. Haidar parle d’un "véritable" drame auquel la communauté internationale demeure "insensible", illustrant son propos par le cas de la petite Mouna, âgée de 4 ans, victime de l’explosion d’une bombe à fragmentations dans la localité d’El-Oudj dans les territoires occupés.
Il a indiqué, par ailleurs, que la zone de séparation, appelée zone tampon, qui longe le mur (de la honte) érigé sur 2720 km, une zone large de 5 km, continuent à faire des victimes parmi les populations sahraouies du fait du déplacement des mines vers les territoires libérés suite aux pluies et crues.
Il a appelé, dans ce cadre, la communauté internationale et les organismes onusiens d’aider les victimes sahraouies et de "faire pression" sur le Maroc "afin qu’il nettoie les alentours du mur et tout le Sahara occidental des mines et des bombes à fragmentations".
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