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lundi 18 juillet 2011

Hassan II avait livré un opposant à Kadhafi contre 200 millions $ et l’arrêt de l'aide au Polisario



C’est l’ex-ambassadeur libyen auprès de l’ONU, Mohamed Chalgham, qui le raconte dans les mémoires qu’il est en train d’écrire. Le défunt autocrate alaouite Hassan II aurait vendu au colonel Kadhafi, pour la jolie somme de 200 millions de dollars, Omar El Mhichi, l’un des plus fermes opposants libyens.
Mohammed Shalgham, qui a été ministre des affaires étrangères de Kadhafi avant de l’abandonner pour se raller à la révolte libyenne donne des détails scabreux de cette transaction financière entre les deux dictateurs arabes. 

Omar El Mhichi avait été le compagnon de Mouammar Kadhafi lors du coup d’Etat de 1969 contre le roi Idriss 1er. Membre du Conseil de la révolution, ministre du Plan et unique intellectuel de l’équipe dirigeante libyenne, il avait coupé les ponts avec le régime en 1975 après avoir dénoncé la dérive despotique de Kadhafi.
Réfugié dans un premier temps en Tunisie, il avait obtenu l’asile au Maroc. Quelque temps avant la signature du traité d’union entre le Maroc et la Libye, en 1984, Hassan II, contrevenant à toutes les lois d’hospitalité promues par son Office national de tourisme, vendit Omar El Mchiri à Kadhafi pour 200 millions de dollars et la cessation de l'aide libyenne au Front Polisario dans sa guerre contre le Maroc.
A l’époque, face à l’indignation manifestée par certains, le conseiller royal Ahmed Bensouda avait « démenti catégoriquement » cette nouvelle dans le quotidien koweitien As-Siyassa, et au Maroc, Rissalat Al-Oumma, l’organe officiel de l’Union constitutionnelle de Maâti Bouabid, un parti de l’administration, avait défendu dans un éditorial « l’attachement des Marocains à la morale et aux règles internationalement reconnues ».
La vérité, selon Chalgham, qui promet d’autres révélations, Omar El Mchiri a bien été vendu à Kadhafi par Hassan II et après sa remise aux Libyens le malheureux aurait été égorgé comme un mouton. Chalgham débutera samedi 16 juillet dans le quotidien arabe de Londres Al Hayat une série d’entretiens qui promettent d’être intéressants.
Moralité, un peu légère, de cette triste histoire : on savait que Hassan II était très bon quand il s’agissait de vendre un quelconque produit. Il a vendu ses palais royaux à l’Etat marocain (qui depuis les entretient aux frais du contribuable) tout en continuant, lui et son successeur, à les utiliser exclusivement et gratuitement. Il a vendu « ses » Juifs à l’Etat d’Israël au prix de 50 dollars par tête de pipe (Voir Agnès Bensimon, « Hassan II et les Juifs »). Mais là, il s’est surpassé, il a obtenu 200 millions de dollars pour une seule tête.
Avec un chef d’Etat comme ça, on ne comprend vraiment pas pourquoi le Maroc n’est pas devenu la grande puissance économique qu’il aurait pu être??!!!!! 

lundi 27 juin 2011

Plainte contre les ventes d’armes espagnoles au Maroc


L’armée marocaine a utilisé des équipements militaires espagnols lors du démantèlement du Camp de Gdeym Izim installé par plus de 20.000 sahraouis dans les banlieues d’El Aaiún pour protester contre leur conditions de vie.
Plusieurs ONG’s espagnols, entre autres la Fédération nationale des associations de soutien au Sahara occidental ont déposé, le week-end dernier, une plainte auprès du Ministère de l’Industrie espagnol, appuyése d’une vidéo qui apporte «la preuve de l’utilisation par le Maroc de véhicules militaires de grande mobilité qu’il avait achetés à l’Espagne en 2008 et en 2009». La plainte interpelle le gouvernement Zapatero sur la suspension immédiate des contrats d’exportation de matériel militaire espagnol vers le Maroc.
Le contrat en question comporte, en effet, une clause sur l’interdiction d’utilisation de ces armes de guerre au Sahara occidental. «Bien que pleinement informé de l’usage de ces armes par les autorités marocaines pour réprimer les populations sahraouies, le gouvernement espagnol n’a pas fait valoir, dans le cas du Maroc, les conditionnalités qui accompagnent les ventes de matériel de guerre à l’étranger.»
Le gouvernement socialiste espagnol a fait fi de cette clause dans ses ventes d’armes à Israël qui ont servi durant l’invasion de Ghaza par l’Etat hébreu, selon certaines organisations humanitaires. Le rapport annuel présenté par le ministère de l’Industrie au Congrès des députés, établit que le Maroc et Israël figurent parmi les premiers pays importateurs de matériel militaire espagnol.

lundi 20 juin 2011

le cas des réfugiés sahraouis compte parmi "les plus anciens cas" selon HCR



Le représentant du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) à Alger, Abdelkrim Ghoul, a appelé la communauté internationale, notamment les pays donateurs, à l’intensification des aides humanitaires au profit des réfugiés sahraouis.
Dans une déclaration à l’APS à la veille de la célébration de la Journée mondiale des réfugiés (20 juin), M. Ghoul a précisé que le budget global destiné à l’exécution du programme d’aide de 2011 au profit des réfugiés sahraouis, était estimé entre 10 et 11 millions de dollars", estimant que ce montant est "insuffisant" pour satisfaire tous les besoins des réfugiés.
Actuellement, il existe 43 millions de réfugiés dans le monde, a rappelé le responsable onusien, indiquant que certains d’entre eux "sont réfugiés à long terme" citant, à titre d’exemple, le cas des réfugiés sahraouis qui dure depuis plus de 35 ans.
Il a, dans ce sens, précisé que le cas des réfugiés sahraouis comptait parmi "les plus anciens cas" dans le monde, rappelant qu’"ils ont fui leur territoire en 1975-1976".
Il a précisé que le programme du HCR d’aides au profit des réfugiés sahraouis touche différents secteurs vitaux tels que la santé, l’enseignement, l’eau, en comptant sur les aides des pays donateurs. Il a souligné que les besoins des réfugiés sahraouis "nécessitent plus de 26 millions de dollars par an", nonobstant les besoins alimentaires qui "requièrent plus de 30 millions de dollars", assurés par le programme mondial alimentaire (PAM).
Le représentant onusien a appelé les pays donateurs dans le monde à l’intensification des aides humanitaires en faveur des réfugiés sahraouis en vue d’augmenter le budget annuel destiné à ses aides. M. Ghoul a indiqué que le cas des réfugiés sahraouis "qui dure depuis plus de 35 ans compte parmi les plus anciens cas dans le monde", soulignant "qu’ils vivent dans des conditions trés difficiles".
Dans le but de sensibiliser la communauté internationale à la situation des réfugiés sahraouis, le HCR organise annuellement des visites à toutes les représentations diplomatiques accréditées en Algérie.
A cette occasion, le représentant onusien a salué le "travail grandiose" mené par de l’Algérie à travers le Croissant rouge algérien (CRA) et ses aides humanitaires au profit des réfugiés sahraouis depuis 1975.
Evoquant la nature des aides humanitaires octroyées par la communauté internationale au profit des réfugiés sahraouis, il a indiqué que "ces aides sont constituées essentiellement de produits alimentaires de base et ce depuis plus de 25 ans, soulignant que ce genre d’aides sont habituellement destinées aux cas d’urgence. Rappelant la visite effectuée, en septembre 2009, par le haut commissaire de l’ONU aux réfugiés dans les camps des réfugiés sahraouis, M. Ghoul a appelé à revoir le type d’aides humanitaires, à travers l’élaboration d’un programme qui "renforce les moyens et les structures disponibles dans ces camps".
L’appui des moyens au profit des réfugiés sahraouis requiert le renforcement des capacités des institutions disponibles et la réalisation d’autres dans les secteurs prioritaires à l’instar de la santé, de l’enseignement et de l’eau, notamment la réalisation d’établissements scolaires pour les cycles primaire et moyen.
Depuis deux ans, une nouvelle stratégie basée sur le renforcement des capacités a été élaborée et des programmes de formation en matière de ressources humaines ont été organisés notamment dans les secteurs de l’enseignement et de la santé dans les camps des réfugiés sahraouis.
Le programme prévoit également le renforcement des moyens visant à diffuser la culture des droits de l’Homme et l’organisation de sessions de formation au profit des avocats et magistrats sahraouis dans les camps.
A la faveur des aides humanitaires des pays donateurs, le commissariat accorde des aides alimentaires supplémentaires aux réfugiés sahraouis, a indiqué M. Ghoul. Dans ce cadre, il a évoqué le programme d’échange de visites entre les familles sahraouies, rappelant que deux vols aériens sont programmés chaque semaine entre les camps des réfugiés sahraouis et les villes du Sahara occidental.
Cette opération permet aux membres de ces familles de se rencontrer après une absence de plus de 30 ans pour certains, a-t-il indiqué, soulignant que "plus de 10000 personnes figurent sur les listes d’attente pour bénéficier de ces visites". "A l’avenir, ces visites seront élargies par voie terrestre" pour permettre à un plus grand nombre de sahraouis d’en bénéficier.
Le responsable onusien a, enfin, annoncé l’ouverture prochaine d’un bureau de l’UNICEF dans les camps des réfugiés sahraouis pour renforcer les prestations destinées aux enfants sahraouis.
Il faut noté que depuis 1986, la communauté internationale apporte des aides humanitaires aux réfugiés sahraouis, a-t-il dit, rappelant le rôle du HCR qui assure la coordination générale concernant la mise en oeuvre des programmes d’aides humanitaires.

jeudi 16 juin 2011

Les seuls bénéficiaires des accords entre le Maroc et l'UE sont les caisses marocaines

Dans une lettre envoyée par la Communauté d’ex-prisonniers sahraouis à la Haute Représentante de l’UE pour la Politique étrangère et la sécurité, Catherine Ashton, les sahraouis dénoncent l'inclusion de leur territoire dans les accords que l'UE signe avec le Maroc, a rapporté hier Western Sahara Ressources Watch (WSRW).
«Nous communiquons notre désaccord total et notre rejet du fait que l'UE considère légale l'exportation des produits du Sahara occidental", a déclaré Abdelahi Emhamed Labraihmani, porte-parole de la Comunité d’ex-prisonniers de conscience sahraouis dans la lettre envoyée à Ashton le 6 Juin, ajoute WSRW.
Selon la même source, les membres de cette plateforme, des sahraouis emprisonnés pendant des années des dans les géoles marocaines de Gali-Megouna, Agdez, BIR-1 et d'autres, et qui se trouevent maintenant sans travail, organisent un sit-in pacifique depuis plus de 41 jours devant les dépendances du "conseil facultatif des droits humains» à El Aaiun.
Les sahraouis demandent Ashton de visiter "in situ le territoire pour vérifier en première personne que de ces accords [entre l'UE et le Maroc] les seules bénéficiaires sont les caisses de l'Etat marocain, conclut WSRW.

mercredi 15 juin 2011

La question sahraouie examinée par le Comité onusien de décolonisation


Dans ses travaux de la première session pour la troisième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme (2011-2020), le Comité a constaté que la divergence fondamentale entre le Front Polisario et le Maroc réside dans la question de  l’autodétermination, souligne l’ONU. «Le Front Polisario propose la tenue d’un référendum envisageant plusieurs options, y compris l’indépendance, tandis que le Maroc tient à un régime d’autonomie négocié et à un référendum de confirmation à option unique», indique encore  l’ONU. Lors du débat, la représentante de Cuba a souligné que le peuple du Sahara occidental lutte, depuis 40 ans, pour son droit à l’autodétermination.
Le Comité des 24 «doit jouer un rôle central», a-t-elle soutenu en souhaitant que le peuple sahraoui puisse «décider librement de son avenir». Dans son intervention, le représentant du Front Polisario à l’ONU, Ahmed Boukhari, a estimé que vingt années après la création de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), «le Maroc profite toujours de ses amitiés au sein du Conseil de sécurité pour tenter,  depuis 2007, de vendre sa prétendue proposition d’autonomie».
Or, a-t-il dit, «cette proposition consiste seulement à demander au peuple sahraoui de renoncer à la possibilité de son indépendance et à accepter de rejoindre la puissance occupante». Il s’est dit «convaincu que le Comité des 24 reconnaîtrait sans mal qu’une telle proposition nie le principe d’autodétermination formulé dans la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU de 1960».
Le représentant sahraoui a regretté que la septième réunion informelle Front Polisario-Maroc, tenue la semaine dernière à Manhasset (New York) et placée sous les auspices de l’envoyé personnel du secrétaire général, n’ait pas abouti «en raison du manque de coopération du Maroc». Aussi, s’est-il tourné vers le Comité des 24, en espérant qu’il serait en mesure d’assumer ses responsabilités vis-à-vis de «la dernière colonie africaine inscrite à son ordre du jour». Ahmed Boukhari a aussi demandé au Comité d’envoyer une mission d’enquête au Sahara occidental et de suivre, en outre, très étroitement le processus actuel de négociations. La dernière enquête effectuée par ce comité au Sahara occidental date du début des années 1970 lorsqu’il était sous occupation espagnole.
En effet, a-t-il expliqué, la question du Sahara occidental est toujours inscrite à l’agenda du Comité des 24, lequel «a des responsabilités en vertu de la Charte des Nations unies consistant à assurer le processus de décolonisation des territoires sahraouis occupés». Avec 16 territoires non autonomes demeurant sur la liste de l’ONU dont le Sahara occidental, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a exhorté en février dernier la communauté internationale à «éliminer immédiatement  et complètement le colonialisme sous toutes ses formes». Le Comité des 24 a été créé par l’Assemblée générale de l’ONU en 1961 afin d’étudier et d’émettre des propositions sur l’application de la Déclaration sur la décolonisation..

dimanche 12 juin 2011

Un intergroupe parlementaire suédois exprime son soutien "inconditionnel" à une solution au conflit sahraoui



La présidente d'un Intergroupe parlementaire suédois, Mme Bodil Ceballos, a exprimé son soutien "inconditionnel à une solution qui respecte le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination", réitérant la volonté de son intergroupe de continuer à "élargir la solidarité avec la cause sahraouie".
Mme Ceballos a fait ces déclarations à l’issue d’une réception du ministre de la coopération, Salek Baba Hassenna, en Suède depuis mercredi dernier, dans le cadre d'une tournée dans les pays scandinaves, a-t-on appris auprès de la représentation du Front Polisario en Suède.
Le ministre sahraoui a été également reçu au ministère des Affaires étrangères par des hauts responsables suédois. Les discutions ont porté sur les derniers développements de la situation au Sahara occidental, a ajouté la même source.
Pour leur part, les responsables suédois ont réitéré le soutien de leur pays le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et au processus de l'Organisation des Nations Unies, ainsi que l’engagement de la Suède à poursuivre son aide humanitaire aux réfugiés sahraouis.
Le diplomate sahraoui a en outre eu des entretiens avec des représentants de la Coopération suédoise pour la coopération internationale. Les entretiens ont eu trait à l'aide humanitaire offerte par cette agence en faveur des réfugiés sahraouis et la situation politique actuelle au Moyen-Orient et Afrique du Nord.

lundi 6 juin 2011

La 7ème réunion informelle Front Polisario-Maroc entame ses travaux à Manhasset


La septième réunion informelle entre le Front Polisario et le Maroc sur le dossier du Sahara occidental s'est ouverte lundi à Manhasset (New York) pour une durée de deux jours sous l'égide des Nations unies.
Ce nouveau round se tient à huis clos à la résidence de Greentree Estate (Manhasset), propriété appartenant à la richissime famille américaine Whitney et mise à disposition de l'ONU pour ce genre de rencontres.
Tenue trois mois après la précédente réunion informelle de la Valette (Malte), cette nouvelle rencontre se déroule sous les auspices de l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross, en présence des délégations des deux parties et des représentants des deux pays observateurs, l'Algérie et la Mauritanie.
La délégation sahraouie, conduite par le président du Conseil national de la République arabe sahraouie démocratique (Parlement), M. Khatri Addouh, comprend également le coordinateur sahraoui avec la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental (MINURSO), M. M'hamed Khaddad, et le représentant du Front Polisario à l'ONU, M. Ahmed Boukhari.
C’est le premier round à se tenir suite au rapport sur le Sahara occidental du secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, rendu public en avril, et à la résolution 1979 du Conseil de sécurité qui s'en est suivie, renouvelant le mandat de la MINURSO jusqu'en avril 2012.
Dans son rapport publié en avril, M. Ban ki-Moon avait estimé qu'après quatre années et une série de 10 réunions entre les parties, le processus de négociation ''reste dans l'impasse''.
Suite à ce rapport, le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité une résolution dans laquelle il a réaffirmé son engagement à ''aider les deux parties au conflit à parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental''.
Considérant que ''le maintien du statu quo n'est pas acceptable à long terme'', le Conseil de sécurité a invité les deux parties ''à faire preuve d'une plus grande volonté politique en vue d'une solution, en discutant de façon plus approfondie de leurs propositions respectives''.
Ce qui signifie que le Maroc doit discuter de la proposition du Front Polisario qui repose sur la nécessité d'un référendum sur l'autodétermination incluant les trois options déjà acceptées par les deux parties dans le Plan de règlement de 1991 et dans les Accords de Houston de 1997 et approuvées par le Conseil de sécurité : l'indépendance, l'intégration ou l'autonomie.
Or, le Maroc n'a jamais fait preuve de volonté de discuter sérieusement de cette proposition sahraouie et l'a à peine abordée "pour la rejeter sans la considérer comme proposition aussi valable que la sienne", avait déclaré dimanche à l'APS le représentant sahraoui à l'ONU, M. Boukhari.
Le Front Polisario "souscrit à cette demande du Conseil de sécurité, et attend du Maroc une attitude plus constructive, loin de la position d'intransigeance et de défi à la légalité internationale", a-t-il ajouté.
Le Front Polisario et le Maroc avaient engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l'égide de l'ONU, avec quatre rounds qui avaient eu lieu à Manhasset (Etats-Unis), et sept réunions informelles à Vienne (Autriche), à La Valette (Malte) et à Manhasset, Rappelle-t-on. 

dimanche 5 juin 2011

Le Maroc accusé de vouloir changer la composition des habitants du Sahara Occidental (Freedom House)



Freedom House vient de publier un rapport spécial sous le titre de «Le pire du pire : les Sociétés les Plus Répressives du Monde, comme complément de son enquête annuelle sur l'état des droits politiques globaux et libertés civiles sur la planète, Liberté dans le Monde.
Le rapport spécial fournit des bilans de synthèse des pays, des tableaux et des informations graphiques sur les pays qui reçoivent les notes combinés les plus basses en matière de droits politiques et libertés civiles en Liberté dans le Monde, et dont les citoyens subissent violations des droits humains systématiques et généralisées.
Sur la question du Sahara Occidental et après avoir rappelé que les négociations entre le Front Polisario et le Maroc continuent de stagner sans résultat concret, Freedom House constate que « le Maroc, en tant que force occupante au Sahara occidental, le Maroc contrôle les élections locales » et fait tout pour « empêcher que les activistes sahraouis aient accès au processus politique local et au Parlement marocain », ajoutant que « les rapports sur le corruption sont très répandus » et que la population sahraouie vit dans la pauvreté malgré que « territoire possède de vastes ressources naturelles, y compris les phosphates, les dépôts de minerai de fer, les réserves d'hydrocarbures, et de la pêche ».
Dans le domaine des libertés civiles, l’organisation signale l’absence d’activité médiatique sahraouie indépendante étant donné « la sensibilité de l’Etat marocain envers toute couverture qui n'est pas conforme à la position officielle de l'Etat sur le Sahara occidental » . La détention pour les sahraouis et les marocains et l’expulsion est le sort des étrangers qui « rapportent de façon critique sur la question » sahraouie.
L’organisation indique que « les sahraouis sont techniquement soumis aux lois de travail marocaines » et qu’il y a « peu d’activité syndicale dans le territoire », que « le Maroc a été accusé d'utiliser la force et les motivations financières pour modifier la composition de la population du Sahara occidental » sans oublier la « discrimination culturelle et juridique » dont sont victimes les femmes sahraouies face aux femmes marocaines

vendredi 20 mai 2011

Le Parlement fédéral australien exprime sa solidarité avec le peuple du Sahara occidental


Le Parlement fédéral australien a exprimé son soutien aux droits du peuple sahraoui à travers l’élection de la députée, Page Janelle Saffin à la tête du groupe parlementaire australien des Amis du Sahara occidental, en présence des ambassadeurs de plusieurs pays d'Afrique, d'Amérique du Sud, et l’Association australienne pour le Sahara occidental (AWSA), selon la représentation du Front Polisario en Australie. 

En se félicitant du soutien bipartisan du parti travailliste, la coalition libérale-ressortissants, les Verts australiens et les indépendants, le vice-président du groupe parlementaire, le sénateur libéral, Simon Birmingham, a félicité Mme Saffin de prendre les devants sur la question du Sahara, lequel son peuple mène depuis plus de 35 ans la lutte pour l'autodétermination.

Le groupe parlementaire a appelé l'ONU à faire tout son possible pour organiser un référendum libre et équitable pour l'autodétermination au Sahara occidental, afin de permettre à son peuple d'exercer son droit inaliénable à s’exprimer librement sur son avenir. 

"L'Organisation des Nations Unies présente depuis 1991 pour l’organisation d'un référendum sur l'autodétermination au Sahara occidental, mais le Maroc a tout fait en son pouvoir pour bloquer le processus de décolonisation", a regretté la présidente du groupe parlementaire.

"Il est absolument scandaleux que dans cette époque, le Sahara occidental demeure la dernière colonie d'Afrique, où des milliers de Sahraouis sont contraints à vivre dans les territoires occupés en vertu de l'intimidation continue et le harcèlement par le régime marocain, alors que 165.000 vivent dans les camps de réfugiés dans des conditions hostiles", a-t-elle observé.

Le Groupe a instamment appelé l'ONU à proroger le mandat de sa mission au Sahara occidental (MINURSO) pour inclure les droits de l'homme au suivi, estimant que cela d’"indispensable pour le processus de mesures de confiance".

"Notre cause est juste et malgré les milliers de kilomètres qui séparent le Sahara occidental de l'Australie, il ya des entreprises australiennes qui important illégalement le phosphate du Sahara occidental", a indiqué le représentant du Front Polisario en Australie, Kamal Fadel.

"Nous avons demandé à ces entreprises de revoir ces pratiques immorales et contraires à l'éthique", a-t-il a ajouté.

"L'Australie peut faire beaucoup dans ce sens, sachant que la situation au Sahara occidental est similaire à celle qui existait au Timor oriental sous l'occupation indonésienne. L'Australie soutient les droits humains fondamentaux, la paix et la stabilité", a-t-il dit, estimant qu’un référendum d'autodétermination est à même de faire aboutir ces nobles objectifs".

samedi 30 avril 2011

Human Rights Watch accuse la diplomatie française de "double langage"



l’ONG internationale des droits de l'homme, Human Rights Watch, (HRW) a accusée La France de contrevenir à ses nouveaux engagements de soutien aux aspirations à la démocratie dans les sociétés arabes, en continuant à s’aligner sur le Maroc et feindre d’ignorer le droit du peuple sahraoui à autodétermination. 

"La France qui a, avec vigueur, dénoncé les violations des droits de l'homme en Libye et en Côte d'Ivoire, pratique une politique de " business as usual " avec le Maroc qui la place dans une position de porte-à faux vis-à-vis de son nouveau discours sur la défense des droits de l’homme dans le monde arabe", a dénoncé Philippe Bolopion, le représentant de HRW à l’Onu, cité jeudi par le quotidien le Monde. 

Cette critique porte notamment sur l'attitude adoptée par la diplomatie française à l'Onu, au moment où se préparait la résolution du Conseil de sécurité (1979) renouvelant pour un an le mandat de la Minurso, au Sahara occidental. 

Dans le cadre des négociations sur ce texte, Paris a mené campagne à l'Onu pour "empêcher que le mandat de la mission onusienne ne soit élargi à la surveillance et au respect des droits de l'homme au Sahara occidental", rappelle le représentant de cette ONG. 

Une position "entièrement en phase" avec celle du Maroc, observe-t-il, rappelant que c'est-là "une constante dans l'approche française depuis des années, mais, dans le contexte des révoltes arabes, elle prend un relief particulier, plaçant Paris en porte-à-faux sur la question des valeurs". 

Faute de mandat adéquat, la Minurso est dans "l'incapacité de faire la part des choses" en matière respect des droits de l’homme, relève-t-il, déplorant en outre le fait qu’elle soit la "seule mission" de l'Onu en Afrique à être dépourvue d'un mécanisme de suivi permanent sur cette question. 

Il rappelle, par ailleurs, que le Royaume-Uni avait soutenu de son côté, l'idée d'une mission dans la région, avancée par le haut commissaire de l'Onu pour les droits de l'homme, la Sud-africaine Navi Pillay, mais que cette proposition "a été battue en brèche par la France, ainsi que par les Etats-Unis". 

En coulisses, dit-il, les responsables français ont incité le Maroc à "démontrer plus de souplesse sur le dossier du Sahara occidental, mais continuent toujours à respecter les lignes rouges du pouvoir chérifien en s’abritant derrière la position américaine qui soutient Rabat". 

mercredi 23 mars 2011

Le Front Polisario appelle la compagnie Kosmos Energy à arrêter ses activités d'exploration au Sahara occidental



Le Front Polisario a exhorté mardi la compagnie américaine Kosmos Energy Ltd, de cesser toutes ses activités d'exploration au Sahara occidental, dans une lettre adressée au président du conseil d'administration, M. John R. Kemp, III.

Dans cette lettre, le Front Polisario a demandé à la compagnie Kosmos Energy à "cesser toutes les activités d'exploration dans les côtes du Sahara occidental, y compris la zone de la ville de Boujdour occupée", estimant ces activités sont en " violation des droits souverains et exclusifs de la RASD conformément au droit international et à la Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer", a précisé la lettre. 

''Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) avait déclaré, le 21 janvier 2009, que les eaux adjacentes au territoire du Sahara occidental sont une Zone économique exclusive (ZEE)''.

Cette déclaration a été communiquée au Secrétaire général de l’ONU et aux missions diplomatiques de tous les Etats membres des Nations-Unies à New York le 22 Janvier 2009, et a ensuite été consignée dans le rapport du Secrétaire général sur la situation relative au Sahara occidental en avril 2009, rappelle-t-on.

''Le Maroc ne peut donc, légalement, ni réclamer ni chercher à exercer des droits souverains dans les eaux adjacentes à la côte du Sahara occidental, comme il ne peut étendre son exploration à cette zone'', a souligné la lettre.

Le Maroc cherche à impliquer les sociétés étrangères pour légitimer son occupation illégale du Sahara Occidental, a ajouté la lettre, déplorant que "le peuple sahraoui demeure privé de l’avenir économique de son pays par l’exploitation illégale des ressources naturelles sahraouies par le Maroc avec le soutien de ces sociétés".

La lettre a indiqué que le peuple sahraoui n’a jamais été consenti et n’a bénéficié des revenues de cette exploration et de l'exploitation des ressources naturelles de son propre territoire.

Enfin, le gouvernement de la RASD se félicite du développement commercial, mais qui doit être réalisé dans un cadre juridique conformément au Droit international, a conclut la lettre dont une copie est parvenue à SPS.

lundi 21 mars 2011

Un Comité Suédois demande au Conseil de sécurité d’inclure la surveillance des droits humains au mandat de la MINURSO





Le comite suédois pour le Sahara occidental a exhorté samedi, le Conseil de sécurité d'inclure la protection et la surveillance des droits humains au mandat de la mission des Nations unies pour le referendum au Sahara occidental (MINURSO), dans une lettre adressée, au Président de Conseil de sécurité, l’Ambassadeur, Zhang Yesui.

Dans cette lettre, le comite a exprimé sa profonde inquiétude de la situation qui prévaut au Sahara occidental, appelant le Conseil de sécurité a mettre fin aux violations des droits humains endurées par les populations sahraouies dans les territoires sous occupation marocaine.

Il a regretté que la MINURSO demeure la seule mission de paix dans le monde non mandatée d une composante pour la surveillance des violations des droits de l’homme.

Le comité suédois, a également estimé que l'extension de mandat de la MINURSO pour surveiller les droits de l'homme "pourra contribuer au respect de la Déclaration des droits de l'homme". 

dimanche 6 mars 2011

ولد السالك : الاعلام المغربي يريد تشويه كفاح الصحراويين بقضية المرتزقة



ندد اليوم الاحد، 06 آذار، 2011 عضو الأمانة الوطنية، وزير الشؤون الخارجية، السيد محمد سالم ولد السالك بالمغالطات الإعلامية المغربية الرامية إلى تشويه صورة كفاح الشعب الصحراوي العادل لنيل الحرية والاستقلال وذلك في بيان تلقت وكالة الأنباء الصحراوية نسخة منه 
" عمدت وسائل الإعلام المغربية في الآونة الأخيرة، بما فيها الوكالة الرسمية للأنباء، للترويج لمغالطات خطيرة، في سياق حملة مسعورة لتشويه صورة كفاح الشعب الصحراوي من أجل الحرية وتقرير المصير والاستقلال وكان من آخر هذه المغالطات الزعم بأن مقاتلي جبهة البوليساريو يشاركون كمرتزقة في مواجهات حربية، مرتبطة بالأوضاع السائدة هذه الأيام في ليبيا " يوضح وزير الخارجية السيد محمد سالم ولد السالك 
واستنكر وزير الخارجية بشدة أعمال التسميم والمغالطة الإعلامية التي تلجأ إليها الحكومة المغربية، مكذبا هذه الأنباء تكذيباً قاطعاً، ونافيا أي مشاركة للمقاتلين الصحراويين في أي مجابهات تجري رحاها في ليبيا 
" الحكومة الصحراوية تحذر من هذه الأساليب الدنيئة، وتؤكد أن كفاح الشعب الصحراوي من أجل الحرية وتقرير المصير كان وسيبقى كفاحاً نظيفاً في إطار المبادئ والمواثيق الدولية" يقول وزير الخارجية 
و في الأخير، أعرب ولد السالك عن أمله الصادق في استتباب الأوضاع عاجلاً في ليبيا خدمة لإرادة ومصالح الشعب 

الليبي الشقيق



EN FRANÇAIS




Le ministre des AE, Mohamed Salem Ould Salek a condamné dimanche les tentatives des médias marocains visant à induire en erreur l’opinion internationale et ternir l'image de la juste lutte que mène le peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance, dans un communiqué parvenu à SPS.
"Délibérément la presse marocaine, y compris l'agence officielle (MAP) ont procédé ces derniers temps à la propagation s des graves erreurs, dans le cadre d'une campagne acharnée pour ternir l'image de la lutte du peuple sahraoui pour l'indépendance, la liberté et l'autodétermination, dont la dernière a été la prétendue présence de combattants du Front Polisario en Libye", a déploré Ould Salek. 
Le ministre des AE a dénoncé "vigoureusement" les intoxications auxquelles recourent les médias marocains à la solde du gouvernement de Rabat, démentant "catégoriquement" ces allégations et niant "toute implication des combattants sahraouis dans les affrontements qui se déroulent en Libye".
"Le gouvernement met en garde contre ces méthodes méprisables, et affirme que la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'autodétermination a été et restera un combat propre dans le cadre des principes et des conventions internationales", affirme le ministre des Affaires étrangères.
En fin, Ould Salek a formulé l'espoir d’une restauration urgente de la situation en Libye au service de la volonté et des intérêts du peuple libyen frère.

vendredi 4 mars 2011

فنانون إسبان يصفون المغرب بإسرائيل إفريقيا



لاحظ الممثل الاسباني عضو قاعدة الفنانين-كلنا مع الصحراء- ان الحكومة المغربية "تتصرّف كأنها مجسّم صغير لاسرائيل بالقارة الافريقية"لديه ورقة بيضاء لفعل ما يحلو اليه من ممارسات وأفعال وبالكيفية التي يريدها دون التفكير في أية عواقب لقمع الصحراويين
" انه من المفاوقات أن تتصرّف الحكومة المغربية وكأنها مجسّم صغير لاسرائيل بالقارة الافريقية، بحيث تحوز على الضوء الاخضر للممارسة أفعالها بالكيفية التي تحلو لها دون التفكير في أية عواقب" يقول الممثل الاسباني الشهير في مقابلة مع وكالة اوربا بريس الاسبانية امس الاربعاء
" انه لمن العار أن يتحدثوا الينا عن احترام حقوق الانسان ببلدان مثل كوبا أو دول أخرى، في حين تدعم الحكومة الاسبانية نظامي المغرب وتل أبيب بشكل فعّال ببيع عيّنات الاسلحة" يستغرب الفنان الاسباني
أوضح الممثل الاسباني الشهير السيد ويلي طوليظو، بأن الحكومة الاسبانية ضالعة ومتعاونة مع كل من المملكة المغربية واسرائيل في "موجات القمع الشرس وغير المقبول" في حق الشعبين الصحراوي والفلسطيني
وأشار الممثل الاسباني ويلي طوليظو الى أنه يتعيّن التمسك بمواصلة التغطيات الاعلامية حول خروقات حقوق الانسان بالمناطق المحتلة من الصحراء الغربية، والعمل بجد لتفادي دخول النزاع الصحراوي دائرة النسيان، وهو الذي استمر طوال خمس وثلاثين سنة، سائرا نحو التعقيد يوما بعد يوم
وحول معركة الناشطة الحقوقية أمنتو حيدار، أوضح الممثل الاسباني أن النزاع بالصحراء الغربية حصد "زادا كبيرا" باضراب الناشطة عن الطعام، الذي ساهم في فرض الاعتراف بالحق الصحراوي عالميا، بواسطة الكفاح السلمي والمثالي ليتمّ احترام حقوق الانسان لجميع الصحراويين، وخاصة أولئك المتابعين، في وجه الممارسات المشينة ةالقمع الذي تمارسه الدولة المغربية بالصحراء الغربية، يوضح الممثل الاسباني.


mercredi 2 mars 2011

شبكات المرتزقة تتلقى الدعم من ابن عم القذافي في المغرب


أكد دبلوماسي ليبي سابق مقيم في العاصمة البريطانية لندن، أن مرتزقة القذافي يتلقون الدعم المالي واللوجيستي من شركة ''تام أويل'' النفطية الليبية، التي يديرها أحد أقرباء الزعيم الليبي العقيد معمر القذافي ويوجد مقرها في الرباط، ونفى تورط الجزائر في العملية.
وقال أحمد جبريل، الدبلوماسي الليبي السابق، في تصريحات صحفية نقلتها الوكالات أمس، إن ''إبراهيم يحيى القذافي، وهو أحد أقرباء الزعيم الليبي العقيد معمر القذافي، هو من يدير شبكات المرتزقة الأفارقة، من المقر الرئيسي للشركة في مدينة الرباط المغربية، وبعلم من الجهاز الاستخباراتي المغربي، نافيا أن تكون للجزائر أية صلة بما تردد عن استغلال طائرات عسكرية جزائرية في نقل المرتزقة.
ونسب نفس المتحدث إلى المؤتمر الوطني للمعارضة الليبية معلومات تؤكد أن هناك شبكة يقع مركزها في المغرب، ويشرف عليها المدعو إبراهيم يحيى القذافي الذي يتولّى منصب رئيس القطاع الإفريقي لشركة (تام أويل) للنفط التابعة لهيئة الاستثمارات الليبية، ولديها فروع في 22 دولة إفريقيّة، تقوم بعمليات تجنيد المرتزقة الأفارقة.
وأضاف جبريل: ''نظرا إلى أن الذين يقومون بتجنيد المرتزقة في بعض هذه الدول يشترطون دفع الأموال لهم نقدا، فإن المدعو إبراهيم يحيى هو الذي يصدر الأوامر إلى المصارف التي تملك فيها ''تام أويل'' حسابات لكي تدفع الأموال المطلوبة نقدا''.

كما كذبت الحكومة الصحراوية ووصفت الادعاء بوجود عناصر صحراوية ضمن المرتزقة الذين يجندهم القذافي لقمع المحتجين بـ''الحملة المغرضة التي تقودها المصالح المغربية''، بخصوص وجود مقاتلين صحراويين في ليبيا.
وأفاد بيان لوزارة الإعلام الصحراوية أنه ''لا يوجد أي مقاتل صحراوي في ليبيا''، وأن الرئيس الصحراوي، محمد عبد العزيز ''لم يتصل بتاتا'' بالزعيم الليبي معمر القذافي

mardi 1 mars 2011

Mines et bombes à fragmentations marocaines ont fait plus de 300 victimes sahraouies



Le président de l’Association sahraouie des victimes des mines, M. Aziz Haidar, a indiqué lundi à Tifariti que son association compte plus de 300 victimes sahraouies des mines marocaines. 

Dans une déclaration à la presse, en marge de l’opération de destruction d’un lot de 1506 mines antipersonnel, M. Haidar a affirmé que les 300 victimes recensées par l’association ne reflète pas le nombre réel des victimes des mines du fait, a-t-il expliqué, que beaucoup de victimes des populations nomades ne se sont pas manifestées et du "silence" qui entoure les Sahraouis dans les territoires occupés. 


M. Haidar parle d’un "véritable" drame auquel la communauté internationale demeure "insensible", illustrant son propos par le cas de la petite Mouna, âgée de 4 ans, victime de l’explosion d’une bombe à fragmentations dans la localité d’El-Oudj dans les territoires occupés.


Il a indiqué, par ailleurs, que la zone de séparation, appelée zone tampon, qui longe le mur (de la honte) érigé sur 2720 km, une zone large de 5 km, continuent à faire des victimes parmi les populations sahraouies du fait du déplacement des mines vers les territoires libérés suite aux pluies et crues. 


Il a appelé, dans ce cadre, la communauté internationale et les organismes onusiens d’aider les victimes sahraouies et de "faire pression" sur le Maroc "afin qu’il nettoie les alentours du mur et tout le Sahara occidental des mines et des bombes à fragmentations".

Une délégation sahraouie prend part à Genève à la 16e session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies


Une délégation sahraouie composée de militants des droits de l'homme en provenance des territoires occupés et des camps de réfugiés est arrivé lundi à Genève pour assister à la 16e session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, a-t-on appris de source proche de la représentation du Front Polisario en Suisse.

La délégation est composée de Mme Elghlia Djimi, vice-président de l'Association sahraouie des victimes des graves violations des droits commises par l'Etat marocain, Jamila Dambar, la sœur du jeune martyr, assassiné le 22 décembre 2010 par un policier marocain à el Aaiun ocupée, Sid Ahmed Asfari et Malainin Lakhal, secrétaire général de l'Union des Journalistes et Ecrivains Sahraouis (UPES).

La délégation a eu des réunions avec la plupart des délégations présentes, afin de les informer de la gravité de la situation humanitaire qui prévaut dans les territoires occupés du Sahara Occidental.

Cette délégation est dirigée par le représentant par intérim du Front Polisario auprès de l'Union européenne, Mohamed Yeslem Beisat, accompagné par le représentant du Polisario en Suisse, Limam Khalil et son adjoint, Elkenti Bal-la.

Trois ateliers autour des droits de l'homme au Sahara occidental, du droit à l'autodétermination, et des ressources naturelles, ainsi qu'une conférence de presse et une réception marquant le 35 anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique, sont au menu des activités de la délégation sahraouie, selon la même source..
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D’autre part, la délégation organisera une série de réunions et de contacts avec les organisations, associations et représentants des missions diplomatiques en marge de cette session.

Des étudiants britanniques lancent le réseau "Sahara Occidental libre" en soutien à la cause sahraouie



Un groupe d’étudiants britanniques et d’autres nationalités a lancé récemment à Londres, le réseau "Student for free Western Sahara" (Etudiants pour un Sahara Occidental libre), a annoncé mardi le représentant du Front Polisario en Grande Bretagne et en Irlande, M. Lamine Baali.

"Il s’agit de mettre en place au sein de chaque Université et Collège de Grande Bretagne, des groupes de soutien en vue de créer un vaste réseau d'appui à la cause sahraouie au Royaume-Uni.

Le but étant de sensibiliser le plus grand nombre possible d’étudiants sur la question sahraouie", a expliqué M. Baali. Ce réseau a également pour ambition de nouer des contacts avec des groupes d'étudiants au niveau international, a-t-il ajouté.

"L'initiative de la campagne nationale de soutien au peuple sahraoui, lancée lors d’une réunion au centre de Londres, émane d’un groupe d’étudiants qui ont visité récemment les camps de réfugiés sahraouis", a indiqué le responsable sahraoui.

"En visitant les camps sahraouis, les étudiants étrangers ont compris la juste cause de notre peuple. Ils ont également été sensibles au problème des droits de l’homme", a-t-il dit.

"Ces jeunes britanniques venus, entre autres, de London School of Economics, du Kings College et de l’Université de Westminster, ont tenu à exprimer leur solidarité agissante avec les jeunes sahraouis en lutte, se trouvant dans les geôles marocaines ou manifestant pour l’autodétermination de leur pays", a-t-il poursuivi.

Il a en outre souligné que la situation actuelle dans les territoires sahraouis occupés nécessite la présence des Nations Unies pour garantir le respect des droits de l’homme.

La campagne nationale des étudiants a été lancée à une date coïncidant avec le 35e anniversaire de la république sahraouie.
"Beaucoup d'étudiants en Grande-Bretagne ne savent pas ce qui se passe au Sahara Occidental ni les injustices subies quotidiennement par le peuple sahraoui. Notre objectif est de sensibiliser les britanniques sur la violation des résolutions de l'ONU, des droits de l’homme, le pillage illégal des ressources naturelles du Sahara occidental ainsi que sur les abus commis quotidiennement" par les forces d'occupation marocaines, a déclaré Bendik Elstad, étudiant au London School of Economics (LSE).

"Les récents événements dans en Afrique du Nord montrent que le changement est possible par les jeunes, notamment les étudiants qui mènent la lutte. Les étudiants pour un Sahara occidental libre feront preuve de solidarité avec le Sahara occidental afin d’aider à libérer la dernière colonie d'Afrique", a affirmé cet étudiant.

Par ailleurs, le député d’Islington, M. Jeremy Corbyn, s'est félicité de la nouvelle initiative, en affirmant que "le mouvement des d'étudiants né aujourd’hui, va se développer et prendre des élans pour devenir un mouvement de plus en plus puissant et modifier la situation au Sahara occidental".

La première réunion des étudiants pour un Sahara occidental libre aura lieu le 9 mars a Londres par la projection du film primé "El Problèmo" sur la cause sahraouie.

Les protestations au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ont commencé depuis Gdeim Izik (Sahara occidental)



Le professeur de linguistique et de philosophie émérite de l’institut, Massachusetts Institute of Technology (MIT, Boston), l’américain, Noam Chomsky a déclaré que les grandes manifestations publiques qui continuent de secouer le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont commencé en novembre dernier à Gdaim Izik au Sahara Occidental, occupé illégalement par le Maroc depuis plus de trois décennies.

"En fait, la vague actuelle de protestations a commencé en novembre dernier au Sahara occidental, contre l’occupation du Sahara occidental", a déclaré Noam Chomsky à la chaîne américaine, (Democracy Now).

"Les forces marocaines sont intervenues le 8 novembre pour démanteler des milliers de tentes faisant de nombreux morts et de blessés et ainsi de suite, puis la manifestation s'est répandue, a-t-il ajouté.

Le 9 octobre 2010, plus de 20 000 sahraouis sous occupation marocaine ont quitté la ville et ont installés des tentes traditionnelles à Gdeim Izik, (douze kilomètres d’El Aaiun) pour revendiquer leurs droits politiques, économiques et sociaux, rappelle-ton.

Le 8 novembre, après environ un mois de manifestations, les forces de sécurité marocaines, y compris l'armée, la police et la gendarmerie sont intervenue brutalement, utilisant des gaz lacrymogènes, hélicoptères, chars, eau chaude et balle réelle pour démanteler le camp des Sahraouis qui protestaient pacifiquement à Gdaim Izik. 

dimanche 27 février 2011

بوتفليقة يجدد دعم الجزائر للشعب الصحراوي في تقرير مصيره



 جدد رئيس الجمهورية، السيد عبد العزيز بوتفليقة، حرص الجزائر على التطبيق الصارم لشريعة الأمم المتحدة في مجال تصفية الاستعمار، وإيجاد حل قائم على تقرير مصير الشعب الصحراوي.
 قال الرئيس بوتفليقة، في برقية بعث بها إلى رئيس الجمهورية العربية الصحراوية الديمقراطية، محمد عبد العزيز، بمناسبة احتفال بلاده بالذكرى 35 لإعلان الجمهورية الصحراوية، ''إنني أغتنم هذه المناسبة لأجدد لكم حرص الجزائر على التطبيق الصارم لشريعة الأمم المتحدة في مجال تصفية الاستعمار، ومساندتها لجهود المجموعة الدولية المتوخية ترقية حل قائم على تقرير مصير الشعب الصحراوي''.
وأضاف رئيس الدولة، في هذا السياق، قائلا: ''والجزائر تغتبط لجهود منظمة الأمم المتحدة المسؤولة عن استكمال عملية تصفية الاستعمار في الصحراء الغربية، من أجل استئناف المفاوضات بين المملكة المغربية وجبهة البولساريو، وضمان تطبيق لوائح مجلس الأمن التي تحدد بوضوح الإطار والصيغة الواجب إجراء المفاوضات هذه ضمنهما''. وقال الرئيس: ''وإنني لأرجو فيما يخصني أن تكلل بالنجاح الجهود التي يبذلها الأمين العام لمنظمة الأمم المتحدة ومبعوثه الشخصي، من خلال سلسلة اللقاءات غير الرسمية، لإتاحة استئناف المفاوضات من أجل الوصول إلى حل قائم على حق شعب الصحراء الغربية في تقرير المصير''.
وقال الرئيس بوتفليقة، في رسالته: ''والجزائر بصفتها بلدا مجاورا لطرفي النزاع، ستواصل كما كان دأبها على الدوام تشجيع الحوار بين المملكة المغربية وجبهة البولساريو وتحت إشراف المبعوث الشخصي للأمين العام للأمم المتحدة، من أجل بلوغ حل مبني على الشرعية الدولية يضمن للشعب الصحراوي ممارسة حقه في تقرير المصير''.
وذكر رئيس الدولة إن ''إعلان الجمهورية العربية الصحراوية يوم 27 فبراير1976 قد أعطى قواما لتطلع الشعب الصحراوي إلى الحرية وعزز تمسكه بحقه الثابت في تقرير المصير''.

dimanche 30 janvier 2011

John Bolton dénonce l'absence de progrès sur le référendum au Sahara Occidental


 L’ancien ambassadeur américain aux Nations unies, M. John Bolton, a dénoncé au Congrès américain l'absence de progrès pour la tenue d'un référendum au Sahara occidental, qualifiant cette situation de "grande tragédie". 

M. Bolton a fait cette déclaration lors d'une rencontre organisée par la fondation américaine "Defense Forum Foundation" avec les membres du staff du Congrès américain pour discuter des questions de sécurité des Etats-Unis. 

"Après toutes ces années d'efforts, je suis perplexe par notre incapacité d'organiser un référendum au Sahara occidental afin de permettre au peuple sahraoui, d'une manière réellement démocratique, d’exprimer son point de vue sur ce qu'il veut pour l'avenir de son pays", a-t-il déploré. 

Pour M. Bolton, qui avait également travaillé avec l'ancien envoyé spécial des Nations unies sur le Sahara occidental, M. James Baker, "cette situation est une grande tragédie et j'espère ne perdre aucune occasion pour cette région afin de voir ce que les institutions démocratiques légitimes pourraient faire". 

Le 24 janvier dernier, les travaux de la 5e réunion informelle entre le Front Polisario et le Maroc avaient pris fin à Manhasset (New York) sans avancée majeure dans les pourparlers entre les deux parties. 

Le Front Polisario et le Maroc avaient engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l'égide de l'Onu, avec quatre rounds qui avaient eu lieu à Manhasset, et cinq réunions informelles à Vienne (Autriche) et à Manhasset. 

Le Conseil de sécurité avait demandé dans sa résolution (1871) au Maroc et au Front Polisario de poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général de l'Onu, "sans conditions préalables et de bonne foi", en vue de parvenir à une "solution politique juste, durable et mutuellement acceptable" qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental. 

"Le Royaume-Uni soutient pleinement le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination» (responsable)



Le sous-secrétaire d'État du Royaume-Uni, Alistair Burt a déclaré vendredi, que le gouvernement de son pays "soutient pleinement" le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination, au cours de son intervention devant la Chambre des communes, à la fin d’un débat sur le Sahara occidental.

"Le Royaume-Uni soutient pleinement le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et salue les efforts de l'envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, en vue d’encourager les parties à engager un dialogue sans conditions préalables", a déclaré Alistair Burt

"Le gouvernement adopte la position du Conseil de sécurité de l’ONU, appelant à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui prévoit l'autodétermination du peuple du Sahara occidental", a-t-il ajouté
"L'absence d'un règlement du conflit du Sahara Occidental empêche l'intégration régionale et la coopération dans plusieurs domaines", a estimé le responsable britannique. 

mercredi 26 janvier 2011

Des "crimes contre l'humanité" commis par le Maroc au Sahara occidental (juriste)


Les violations des droits de l'homme commises par les autorités marocaines contre le peuple sahraoui peuvent être qualifiées de "crimes contre l'humanité", a affirmé mercredi à Alger Mme Yeva Lennartsson Hartmann, de la section suédoise de la Commission internationale des juristes, siégeant à Genève. 

"Conformément à la jurisprudence du Droit pénal international, les violations des droits de l'homme commises par les autorités marocaines contre le peuple sahraoui "peuvent être qualifiées de crimes contre l'humanité", a déclaré Mme Hartmann à la presse, lors d'une rencontre avec le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Mahrez Lamari. 

"Nous avons effectué des analyses juridiques sur les violations des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés et en s'appuyant sur des documents que nous avons comparés avec la jurisprudences du Droit pénal international, nous avons pu établir ce constat", a expliqué la juriste suédoise, également membre du groupe de travail de suivi des observateurs des procès des Sahraouis au Sahara Occidental.

Elle a ajouté que les procédés auxquels ont recours les autorités marocaines "ne peuvent aboutir à des procès équitables conformément au Droit international, que tous les pays sont tenus de respecter". 

Selon Mme Hartmann, "le Roi du Maroc a une influence très forte sur le système judiciaire marocain, et cela, a-t-elle dit, pose un problème pour l'indépendance de la justice". 

La juriste suédoise a indiqué, par ailleurs, qu'elle allait effectuer une visite dans les camps de réfugiés sahraouis, dans le cadre d'un atelier de travail sur les droits de l'homme.